Une allure naturelle

Les 5 teintes de la gamme : Cereal (céréale), Chalk (craie), Indigo (indigo), Lava Stone (pierre de lave), Pebble (galet) (de gauche à droite et de haut en bas)

Ça faisait un moment que nous attendions un papier comme celui là : rigide à souhait, épais avec un toucher doux, une esthétique naturelle avec des teintes contemporaines minérales et végétales

Disponibles depuis peu, nous proposons dès maintenant les 5 papiers Olin Origins en 320 g/m² pour les chevalets de nos calendriers, les couvertures de livres photo et d’autres usages similaires et la version Chalk (craie) en 120 g/m² pour l’impression numérique laser.

Coté environnement, ces papiers sont certifiés FSC – issus de fibres de bois provenant de sources responsables –, fabriqués à partir de pulpe blanchie sans chlore élémentaire, neutres en carbone et la gamme Olin Origins est membre du 1 % pour la Planète…  et, malgré toutes leurs qualités, ces papiers ne sont pas conformes à la norme ISO 9706 sur le papier d’archivage.

Nous prévoyons de rentrer sous peu les papiers Pebble (galet) et Cereal (céréale) en 120 g/m² et d’avoir, dès disponibilité dans un conditionnement adapté, les 3 papiers clairs en 240 g/m² pour la réalisation de cartes, faire parts, invitations en impression numérique laser.

Papier recyclé et conservation

Nous sommes de fervents partisans de l’utilisation de papier recyclé –  c’est le seul papier que nous utilisons notre bureautique… – mais il y a comme un petit problème : le cahier des charges des papiers répondant à la norme ISO 9706 – norme qui spécifie les critères de permanence du papier – est antagoniste avec les conditions de production du papier recyclé – le papier issu du recyclage est trop pauvre en fibres de qualité pour produire un papier ayant la résistance minimale requise par la norme et est trop riche en matériaux oxydables qui nuisent à sa conservation.

La norme allemande DIN 6738 comme l’écolabel L’Ange bleu sont un peu laxistes en matière de conservation – l’important est d’avoir des papiers recyclés qui répondent à la norme, peu importe que leur conservation soit moins bonne que celle définie par la norme ISO 9706.

Nous sommes donc contraints de choisir entre papier répondant à la norme ISO 9706 et papier recyclé…

Pour arranger les choses, il n’y a plus en France de production de papier recyclé pour l’impression – l’ensemble du papier collecté sert à la production d’essuie-tout, de papier toilette, de mouchoirs en papier et de carton – ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a rien d’intéressant pour nous dans la production française – et la quasi-totalité du papier d’impression recyclé disponible vient d’Allemagne et d’Autriche.

Nous venons d’enrichir notre gamme de papier avec le Nautilus Classic Blanc en 250 g/m². Ce papier, comme les Pergraphica Smooth et Rough que nous avons depuis l’automne, vient d’Autriche. Mondi, leur fabricant, est engagé avec le WWF dans une démarche environnementale forte et a réussi l’exploit de produire un papier recyclé répondant à la norme ISO 9706 – ce qui veut dire, entre autres, que ce n’est pas n’importe quel papier qui entre dans la composition de la pâte…

Nous l’avions prévu pour la réalisation de cartes de visite… sa blancheur naturelle, son coté mat, son léger grain fond qu’il plait et, qu’aussitôt reçu, des travaux prévus sur d’autres papiers passent sur Nautilus… Nous prévoyons de rentrer rapidement ce papier dans d’autres grammages.

Nouveaux papiers en approche

Si tout se passe comme prévu, nous devrions disposer d’ici la fin de l’année de 3 nouveaux nouveaux papiers destinés à l’impression numérique laser : le Pergraphica Smooth en 300 g/m² qui manquait à notre catalogue – nous avons déjà la version Rough en 240 et 300 g/m²ainsi que le Smooth en 240 g/m² – et deux papiers structurés de feu Arjowiggins Scotland Ltd – ces papiers font partie des marques qui ont été reprises, nous devrions pouvoir être réapprovisionné sans soucis d’ici 3 mois. Continuer la lecture de « Nouveaux papiers en approche »

Pour faire vibrer la lumière…

Dans l’excellent documentaire de Stéphane Berthomieux diffusé par Arte en hommage à Pierre Soulages – documentaire disponible en replay jusqu’au 25 avril 2023 –, on découvre l’homme, l’artiste et sa manière particulière de faire naitre la lumière avec du noir, de la faire vibrer. Quoi de plus simple qu’une peinture noire, et pourtant… 

Pour le photographe – qui écrit avec la lumière – les interactions entre la lumière et la matière de l’image son souvent assez limitées : avec ses supports trop souvent lisses, parfaits, sans âme, et un aspect de surface uniforme, brillant – plus ou moins – ou mat, difficile d’avoir des images qui jouent avec la lumière ou dont l’aspect change au rythme de la journée, quoique… Et sans le lobbying forcené mené par Jean Dieuzaide à la fin des années 1970, il est probable que la situation serait pire. Continuer la lecture de « Pour faire vibrer la lumière… »

William Turner, vous connaissez ?

La Dogana et Santa Maria della Salute, Venise - William Turner - 1843
La Dogana et Santa Maria della Salute, Venise – William Turner – 1843

William Turner est un peintre, aquarelliste et graveur anglais de la fin du XVIIIe  et de la première moitié du XIXe siècle considéré comme un des précurseurs des impressionnistes.

Hahnemühle a fait le choix de donner le nom d’artistes à certains de ses plus beaux « papiers » fine art et a attribué celui de William Turner à un un papier 100 % coton, blanc, sans azurant optique, à la texture fine fortement marquée d’un aspect et d’un toucher proche de certains papiers aquarelle… le papier qui manquait dans notre gamme de supports pour l’impression pigmentaire grand format. Continuer la lecture de « William Turner, vous connaissez ? »

Quand on aime le papier…

Dans notre gamme de papier pour l’impression numérique laser, nous n’avions qu’un papier mat au toucher « naturel », le Curious Skin, très lisse et d’un blanc à peine chaud.

Nous avons profité de notre dernière commande pour rentrer des papiers de création Pergraphica destinés à l’impression laser :  le Smooth en 240 g/m²  et le Rough en 240 g/m² et 300 g/m². Continuer la lecture de « Quand on aime le papier… »

Mat ou brillant ?

Quand on apportait, il y a longtemps, une pellicule à développer, la question qui arrivait en premier, c’était « mat ou brillant ? » et, parfois, venait ensuite le format de tirage (parfois seulement : la plupart des minilabs avaient été conçus pour faire des tirages en 10 × 15 ou en 15 × 21… et rien d’autre).

A l’époque, de mat, le papier n’avait que le nom et c’était plutôt un papier lustré que l’on avait (et suivant les fabricants, le papier lustré pouvait être superbe).

Aujourd’hui, les fabricants mettent à notre disposition pour les impressions numériques un grand choix de surfaces : du lustré / satiné et du brillant bien sûr mais aussi des papiers au rendu très proches des papiers barytés et des vrais papiers mats avec une durée de conservation annoncée pour les papiers baryté et fine-art pouvant atteindre 200 ans.

Qu’est-ce que cela change en pratique : certes, le coté brillant pardonne moins les traces de doigts mais il donne des noirs plus profonds quand une finition matte donne plutôt un gris foncé. Continuer la lecture de « Mat ou brillant ? »

Plus blanc que blanc…

Les inuits ont une dizaine de mots pour désigner ce que nous appelons blanc et qui n’est même pas une couleur. Face à la pauvreté de notre vocabulaire, les fabricants de lessive se sont adaptés et ont inventé, avec l’aide de publicitaires, la lessive qui lave plus blanc que blanc.

Les papetiers l’on compris eux aussi : les fibres de cellulose sont naturellement écrues, ils ont donc dû user d’artifices pour, qu’avant que l’aspect naturel – recyclé soit à la mode, leurs papiers soient bien blanc – et adaptés à recevoir des impressions en couleur. Continuer la lecture de « Plus blanc que blanc… »