Mat ou brillant ?

Quand on apportait, il y a longtemps, une pellicule à développer, la question qui arrivait en premier, c’était « mat ou brillant ? » et, parfois, venait ensuite le format de tirage (parfois seulement : la plupart des minilabs avaient été conçus pour faire des tirages en 10 × 15 ou en 15 × 21… et rien d’autre).

A l’époque, de mat, le papier n’avait que le nom et c’était plutôt un papier lustré que l’on avait (et suivant les fabricants, le papier lustré pouvait être superbe).

Aujourd’hui, les fabricants mettent à notre disposition pour les impressions numériques un grand choix de surfaces : du lustré / satiné et du brillant bien sûr mais aussi des papiers au rendu très proches des papiers barytés et des vrais papiers mats avec une durée de conservation annoncée pour les papiers baryté et fine-art pouvant atteindre 200 ans.

Qu’est-ce que cela change en pratique : certes, le coté brillant pardonne moins les traces de doigts mais il donne des noirs plus profonds quand une finition matte donne plutôt un gris foncé. Continuer la lecture de « Mat ou brillant ? »

Plus blanc que blanc…

Les inuits ont une dizaine de mots pour désigner ce que nous appelons blanc et qui n’est même pas une couleur. Face à la pauvreté de notre vocabulaire, les fabricants de lessive se sont adaptés et ont inventé, avec l’aide de publicitaires, la lessive qui lave plus blanc que blanc.

Les papetiers l’on compris eux aussi : les fibres de cellulose sont naturellement écrues, ils ont donc dû user d’artifices pour, qu’avant que l’aspect naturel – recyclé soit à la mode, leurs papiers soient bien blanc – et adaptés à recevoir des impressions en couleur. Continuer la lecture de « Plus blanc que blanc… »