Un sport de haut niveau…

Entre les nombreux papiers que nous proposons, les multiples consommables d’impression et de finition indispensables à notre activité et les emballages, la gestion de nos approvisionnements est un sport de haut niveau…

Et, c’est inévitable, ça ne se passe pas toujours comme nous le voudrions.

Ce n’est pas la première fois que ça arrive, mais là, plusieurs de nos fournisseurs sont en rupture de stock sur les fournitures dont nous avons besoin rapidement, plusieurs de nos équipements sont concernés et, plus gênant, nos fournisseurs ne sont pas en mesure de nous donner de délai…

Sont concernés les tirages et épreuves photo petits formats – l’encre noire utilisée est en rupture depuis près d’un mois – et les impressions numériques laser – c’est compliqué depuis le début de l’année, la situation ne s’arrange pas vraiment et, ceux disent avoir du stock le vendent fort cher, sans donner de délai de livraison.

Pour le moment, nous continuons à produire… mais il nous est à ce jour impossible de nous engager à produire vite et en quantité avec nos restes de consommables.

Nous avons depuis peu des solutions de remplacement au cas où – du toner compatible annoncé disponible en Allemagne ou du toner de marque aux Pays-bas, de l’encre chez un fournisseur qui nous avait déjà dépanné il y a 6 mois… –, mais nous souhaitons, tant que faire se peut, privilégier nos fournisseurs habituels – ne serait-ce parce que nous n’avons pas besoin que d’un peu d’encre ou de toner et qu’il nous parait plus simple, plus économique, plus efficace et plus écologique de grouper nos commandes.

 

 

Nouvelle imprimante chez Epson

Jusqu’à maintenant, chez Epson, en grand format, il fallait choisir entre impression à large gamut et format d’impression : Epson, comme Canon – et HP –, ayant fait le choix de limiter ses imprimantes photo à large gamut à des laizes de papier de 44″ soit 111,6 cm…  Les tirages photo dans des dimensions supérieures ne pouvant être réalisés que sur des machines utilisant moins de couleurs… avec un gamut (un peu) moins large.

Canon avait fini par commercialiser une version 64″ (162,6 cm) de son traceur photo à large gamut, Epson vient d’annoncer à son tour la sortie d’une version UltraChrome Pro 12 de son imprimante photo très grand format.

Qu’est-ce que ça change ?

Pour nous, rien. La demande de tirages au delà du 60 × 80 est trop faible pour que nous investissions à court ou moyen terme dans un monstre utilisant des cartouches d’encre d’1,6 litres qui ne pourrait que très difficilement rentrer dans nos locaux actuels – sans parler du prix de la bête qui n’est pas vraiment en proportion de la largeur d’impression–. Il est probable que la sortie de machines de plus petit format avec des caractéristiques améliorées – gouttes encore plus petites, meilleur gamut, durée de vie des impressions améliorée, vernis pour limiter le bronzing – attende encore un peu…

L’encre est la même que celle utilisée par notre traceur SC-P7500 : même dénomination, mêmes couleurs, tests de vieillissement donnant les mêmes (bons) résultats…

Bien sûr, certains de nos confrères vont s’équiper et il n’est pas impossible que quelques-uns soient en mesure de produire dès l’arrivée officielle des machines en France… Le photographe qui veut du grand avec un large gamut devra être vigilant, les tirages ne seront peut être pas au même prix…

La différence est ailleurs : pour le moment, Epson n’accorde le label Digigraphie qu’aux tirages sur papiers Canson et Hahnemülhe réalisés sur les machines utilisant la génération d’encre précédente. La certification, d’ici quelques temps, des papiers concurrents avec les encres UltraChrome Pro 12 serait la bonne surprise.

Il est arrivé…

Hahnemülhe Metallic 340 g
Hahnemülhe Metallic 340 g

Nous l’attendions il y a une semaine, il est arrivé…

Aussitôt reçu, aussitôt testé, aussitôt mesuré…

Commençons par la bonne nouvelle, les réglages proposés par Hahnemülhe donnent d’excellents résultats : couleurs parfaites,  impressions sans soucis…et une sensation au toucher exceptionnelle.

Sur les images, choisies à dessein, le résultat est surprenant : le papier brille bien, les noirs sont biens noirs (la Dmax mesurée est de 2,40… presqu’aussi bien que les Canson Infinity Photo Gloss et Photo Satin…), le « blanc » du papier est un poil chaud et les reflets font son éclat… Le papier n’est pas lisse et a une structure discrète qui renforce encore son coté qualitatif… Continuer la lecture de « Il est arrivé… »

A force de l’annoncer…

Nous voyons passer les annonces de hausses tarifaires de nos fournisseurs depuis plus d’un an et il y a les fournisseurs qui, presque en cachette, augmentent un peu leur prix mais souvent…

Nous n’avons pas répercuté toutes les hausses, en avons étalé certaines, avons stocké des consommables, sécurisé nos approvisionnements mais, là, ça y est, la première hausse significative de nos tarifs arrive : d’ici une quinzaine de jours – difficile de donner une date précise ni de dire si elle se fera en une ou deux fois – nous allons devoir répercuter la hausse du prix des consommables Fuji pour les tirages petit format et épreuves… et la hausse sera d’environ 10 %. Continuer la lecture de « A force de l’annoncer… »

Pourquoi se limiter au A4 ?

Les formats de papier, d’impression, de tableaux, de tirages – et de films – photo que nous connaissons sont issus de contraintes techniques, industrielles associées à une rationalisation au mieux.

Quand les feuilles de papier étaient faites à la forme, les formats de papier étaient nommés en fonction de sa taille du cadre et du filigrane propre à chaque moulin. L’AFNOR a mis ensuite un peu d’ordre dans les tailles et dénominations. Continuer la lecture de « Pourquoi se limiter au A4 ? »

Mat ou brillant ?

Quand on apportait, il y a longtemps, une pellicule à développer, la question qui arrivait en premier, c’était « mat ou brillant ? » et, parfois, venait ensuite le format de tirage (parfois seulement : la plupart des minilabs avaient été conçus pour faire des tirages en 10 × 15 ou en 15 × 21… et rien d’autre).

A l’époque, de mat, le papier n’avait que le nom et c’était plutôt un papier lustré que l’on avait (et suivant les fabricants, le papier lustré pouvait être superbe).

Aujourd’hui, les fabricants mettent à notre disposition pour les impressions numériques un grand choix de surfaces : du lustré / satiné et du brillant bien sûr mais aussi des papiers au rendu très proches des papiers barytés et des vrais papiers mats avec une durée de conservation annoncée pour les papiers baryté et fine-art pouvant atteindre 200 ans.

Qu’est-ce que cela change en pratique : certes, le coté brillant pardonne moins les traces de doigts mais il donne des noirs plus profonds quand une finition matte donne plutôt un gris foncé. Continuer la lecture de « Mat ou brillant ? »

C’est parti

Les locaux sont en cours d’aménagement, les premières machines sont là et fonctionnent, la production peut démarrer.

La carterie est opérationnelle et nous pouvons, à partir de vos idées, de vos photos, de sos souhaits, produire des cartes personnalisées, des calendriers sur papier épais, avec ou sans pelliculage…

D’ici quelques jours, l’impression photo grand format sera opérationnelle.