Les inuits ont une dizaine de mots pour désigner ce que nous appelons blanc et qui n’est même pas une couleur. Face à la pauvreté de notre vocabulaire, les fabricants de lessive se sont adaptés et ont inventé, avec l’aide de publicitaires, la lessive qui lave plus blanc que blanc.
Les papetiers l’on compris eux aussi : les fibres de cellulose sont naturellement écrues, ils ont donc dû user d’artifices pour, qu’avant que l’aspect naturel – recyclé soit à la mode, leurs papiers soient bien blanc – et adaptés à recevoir des impressions en couleur.
Leurs recettes étaient simples : du chlore ou du peroxyde d’hydrogène – qui est un peu moins mauvais pour l’environnement – pour blanchir la pâte, une couche d’enduit blanc à base de carbonate de calcium ou de kaolin quand il fallait faire plus, parfois des azurants optiques ou, moins souvent, de l’oxyde de titane ou du sulfate de baryum améliorer la blancheur. Malheureusement, le blanchiment de la pâte, les enduits minéraux les moins chers et les azurants optiques ont des effets néfastes sur la conservation du papier et le rendu des images.
Les papiers pur chiffon sans azurants optiques, parfois barytés, sont la référence en matière de papiers de qualité destinés à la photographie et aux tirages d’art.
Reste le point essentiel : comment s’y retrouver entre tous ces blancs qui ne sont pas de la même couleur ?
Pour les papiers blancs que nous avons en stock, nous trouverez ici leur couleur dans le système L*a*b* et leur densité optique et dans le graphique ci-dessous les teintes de nos papiers.