Accès à notre atelier perturbé

Jusqu’à la fin de l’année, des travaux vont avoir lieu sur le réseau d’eau et d’assainissement de la rue où est situé notre atelier.

En conséquence, l’accès aux parkings à proximité de nos locaux sera perturbé – la rue de l’abattoir sera interdite à la circulation de 7 h 30 à 17 h du 23 octobre au 31 décembre – et des déviations seront mises en place en fonction de l’avancée des travaux.

 

Edit du 22 novembre

Mise à jour du plan en fonction de l’avancée des travaux (et de la mise en place de zones de stockage des matériaux).

Les travaux sont maintenant à hauteur de nos locaux, la rue de l’abattoir est barrée coté place de l’église, une partie du parking le plus proche est occupée par des engins, matériels et matériaux utilisés sur le chantier…

Le mois de la photo, c’est aussi dans notre boutique…

Notre boutique ne laissait pas assez de place aux photographies alors que le tirage photographique est, de loin, notre activité principale…

Nous profitons du mois de novembre, le « mois de la photo », et du rattrapage du retard pris dans la mise en ligne de nouvelles œuvres – merci Google – pour mettre la photo à l’honneur avec de nombreuses nouveautés à découvrir tout au long de ce mois.

Et après ? Nous proposerons encore des nouvelles reproductions dans notre boutique… mais a un rythme un peu moins soutenu.

La baisse se confirme ?

Depuis plusieurs mois, nous regardons les prix du toner augmenter régulièrement, nous différons nos achats en espérant une baisse qui n’arrive pas, nous tirons des plans pour amortir la hausse et nous confions à l’impression « traditionnelle » des travaux que nous aurions tirés auparavant sur nos équipements…

Et ce week-end, effet Black Friday – Vendredi fou chez nos amis québécois –, répercussion des évolutions de taux de change ou changement de stratégie commerciale, un de nos fournisseurs a fortement baissé ses prix. Il devenait urgent que nous commandions du toner, nous en avons bien évidemment profité…

Qu’est-ce que ça change ? A court terme, pas grand chose : une hausse de nos tarifs d’impression numérique laser aura lien dans les jours qui viennent – le toner qui est dans notre machine a été, pour la plupart, acheté en période de prix (très) élevés – mais la hausse sera bien plus faible que celle qui était initialement prévue.

Nous n’aimons toujours pas les cookies…

Nous venons de procéder à une petite mise à jour de nos sites : le module qui devait gérer le consentement pour les cookies et autres technologies similaires a été remplacé par un outil plus (trop) efficace…

Résultats : il demande l’autorisation d’utiliser des cookies sur le site principal alors que, non, aucun des modules du site n’en a besoin pour fonctionner – même si, au fil des mises à jour, de plus en plus de modules sont en mesure de gérer les cookies dont nous estimerions avoir besoin – et bloque efficacement scripts et modules qui voudraient en utiliser sans le consentement du visiteur.

Sur le site principal, nous n’avons observé aucune différence que les cookies soient acceptés ou pas… il n’en est pas de même dans la boutique qui a besoin de ces technologies pour fonctionner.

Il ne nous manque plus que le client…

Échantillons de papiers à venir chez Inpixya
Échantillons de nouveaux papiers à venir chez Inpixya

C’est un sujet que nous avons déjà abordé : avec la disparition d’Arjowiggings Scotland il y a plus d’un an, l’offre de papier de papiers de création adaptés à notre activité en a pris un coup…

En cherchant un papier spécifique pour un de nos clients, nous avons trouvé ce que nous cherchions depuis un bon moment : un papier vergé, blanc, épais et compatible impression numérique – les papiers Conqueror Laid ne sont disponibles pour l’impression numérique que dans des grammages ne dépassant pas 220 g/m², ce qui est un peu juste –. Pour le format, c’est pas vraiment ça – il faudra recouper le papier et ça générera de grosses pertes – mais on fera avec… Le conditionnement est, lui, presque parfait pour notre activité et le prix raisonnable…

Le papier recherché pour notre client, papier qui n’est pas donné comme compatible impression numérique laser par son fabriquant, fait le job, et même plutôt bien.

Nous avions vu passer un papier qui nous semblait intéressant : fait à partir de cellulose vierge et d’herbe provenant de champs et prairies non cultivés, non teinté – ce qui fait que ça teinte peut varier sensiblement d’un lot de fabrication à un autre – mais avec des inclusions, franc-comtois – il vient de la Papeterie de Mandeure –, il n’avait qu’un défaut : notre fournisseur habituel ne l’a pas à son catalogue et la ramette de papier va devoir faire un long chemin pour nous parvenir – pourtant, Mandeure n’est qu’à 80 km de Saint Loup –. Il sera probablement de la commande à venir.

A quoi ces papiers ressemblent ? Nous avons déjà montré les échantillons à des clients qui sont passé à notre atelier. Les tests d’impression ont été faits aujourd’hui et le client pour lequel nous avons fait les recherches en aura la primeur. Un visuel sera mis en ligne d’ici quelques jours… pour les vrais échantillons, il faudra attendre que nous ayons les papiers en stock.

Quand les aurons-nous en stock ? Dès que nous aurons des clients intéressés…

 

Edit du 26 octobre

Une photo des échantillons illustre maintenant le billet de blog.

Dans le sens des aiguilles d’une montre : Prairie en 300 g et 250 g – la variabilité de la teinte entre 2 lots est bien visible, rien de dit que les papiers que nous aurons en stock seront aussi différents –, Ambassador Laid 300 g, Gmund Brasilia Dust 250 g et Gmund Brasilia Powder 250 g – ces papiers ont un recto et un verso et sont plutôt destinés à l’impression en relief… en impression numérique laser, la structure du papier donne un effet intéressant.

Non, nous ne faisons pas d’intelligence artificielle…

Chat cosmonaute
Chat cosmonaute généré par Bing DALL·E 3

Est-ce notre coté corporatiste ? Est-ce que les informations que nous lisons, que nous regardons, que nous écoutons, sont filtrées sur nos centres supposés d’intérêts ? Est-ce qu’il y a un vrai problème de société ? Est-ce l’effet Salon de la photo ? Est-ce que les (photo) journalistes craignant pour l’évolution de leur(s) métier(s) en font plus que de raison ? Le fait est que l’intelligence artificielle générative, qu’elle produise du texte ou des images, est au cœur des débats du moment – elle est LE sujet des 4e Assises de la photographie qui se tiennent en ce moment et a été ce vendredi à l’ordre du jour de l’émission Le meilleur des mondes de France Culture.

Nous avons plusieurs travaux en cours pour lesquels nous avions besoin d’images “qui n’existent pas”… Rien d’intéressant et d’adapté dans les banques d’images, nous nous sommes donc tourné, pour voir et sans conviction, vers Firefly et DALL·E. Pour faire court, et c’est la position exprimée par Pierre Ciot, photographe et président de la SAIF (société des auteurs des arts visuels et de l’image fixe), pendant l’émission de France Culture : « Ça ne sert à rien ! »

C’est même pire que ça : les images produites sont générées à partir d’images volées – Thierry Tuot, conseiller d’Etat, utilise le terme ‘piller’ dans l’émission de vendredi – sur le net – avec la bénédiction de nos élus – dans les catalogues des grandes agences photographiques, des banques d’images et autres. Faut-il, dans ces conditions, être surpris que les images ainsi crées soient aussi peu intéressantes ? Il manque à ces images l’essentiel : l’esprit humain et sa créativité !

Dans notre flux de travail, nous ne le cachons pas, nous utilisons aussi des outils qui font appel à ce que le marketing appelle “intelligence artificielle” : même s’il existe d’autres techniques pour faire en moins bien, les outils de Topaz Labs nous permettent de rendre utilisables pour l’impression des images qui ne le seraient pas en rattrapant le flou et le bruit, en gonflant les images trop petites, etc ; Photoshop permet aujourd’hui de faire des retouches qui seraient compliquées voire impossibles sans IA générative et Neural filters ; DxO PhotoLab rattrape le manque de dynamique des images faites avec un smartphone – DxO ne communique pas sur l’IA mais fait appel aux réseaux neuronaux – … mais ces logiciels ont leurs limites et ne font pas de miracles. Parfois, trop souvent vu coté client, ça ne marche pas et la réponse est sans appel : ce n’est pas possible…

Bien sûr, ces outils ont un coût et ce n’est pas parce que “ça se fait tout seul” – ou presque – que c’est gratuit, au contraire.

Microsoft – qui finance Open AI – a intégré ChatGPT-4 à Bing Chat et DALL·E 3 à Bing Image Creator, son moteur de recherche ; Craiyon – la version libre de Midjourney – est en accès gratuit ; Firefly est intégré aux abonnements d’Adobe ; Canva s’est mis lui aussi à la génération d’images à partir de texte… Parce qu’il est probable que les générateurs d’images, gratuits ou pas, fassent du sur-mesure tout comme les moteurs de recherche affichent les liens en fonctions des requêtes précédentes de l’utilisateur – « si c’est gratuit, c’est que la marchandise, c’est vous… » –, que 2 générations d’images à partir du même prompt donnent des résultats différents, que les indispensables choix ne peuvent être faits que par celui qui rédige le(s) prompt(s), générer des images à la demande à partir du prompt d’un client est autant dans notre modèle économique que de vendre une page de recherche de Google, Bing, DuckDuckGo, Qwant ou autre. Non, nous ne faisons pas et nous ne ferons pas !

Le visuel qui illustre cet article a été généré par DALL·E 3 à partir de Microsoft Bing. La requête était « chat tigré en habit de cosmonaute flottant dans l’espace devant la voie lactée». Il est clair que quand Le Chat – plutôt la chatte – porte le nom de la déesse de la chasse et de la faune sauvage, faut assumer… mais d’ici qu’Artémis se pose sur la Lune, il faudra encore attendre un peu…

 

Edit du 9 octobre

Deux articles qui apportent un regard complémentaire :

Une amorce de baisse ?

Encore un billet sur l’évolution des prix… mais cette fois-ci, ce n’est pas pour annoncer une énième hausse.

Ce matin, un des principaux imprimeurs en ligne a annoncé  la fin de ses promotions qui se suivent et se ressemblent et une baisse de ses tarifs sur les imprimés papier.

La baisse ? Autour de 25 %…

Qu’est-ce que ça change ? Le marché des imprimeurs en ligne est un marché très concurrentiel et les concurrents directs vont suivre, s’aligner voire essayer de faire un peu mieux.

Comment s’explique cette baisse ? C’est la répercussion sur le prix final de la baisse du prix du papier – en impression traditionnelle, le prix du papier est une part importante du prix final –… et le signe qu’au moins un imprimeur pense que cette baisse va durer voire que les prix vont continuer à baisser.

Et pour nous ? Le toner continuant sa hausse, les prix de nos impressions numériques laser va sensiblement augmenter à court terme – les papiers que nous avons en stock ont été achetés, pour la plupart, avant les fortes hausses ou en promotion et le toner représente une part importante du prix final et il est impossible de ne pas répercuter ses hausses de prix  – et, comme nous l’avions écrit il y a quelques semaines, le prix des impressions traditionnelles va devenir concurrentiel sur des tirages moins importants. 

Pour les supports photo et fine-art, nous n’attendons pas de baisse avant la fin de l’année – pour le moment, nos fournisseurs sont dans la phase promos qui durent et se suivent…

 

Edit du 25 septembre

La réaction était attendue… et n’a pas tardé : le plus gros imprimeur en ligne vient d’augmenter fortement sa remise revendeurs…

C’est pas prêt de s’arranger…

C’est LE produit basique par excellence, et pourtant…

Quand on y regarde de près, chaque papier a ses spécificités, son domaine d’utilisation…

Alors que la France découvre qu’il n’y a plus, en France, qu’une machine qui produit du papier couché, papier indispensable pour les impressions de qualité… et les photocopies couleur, les papiers anciennement fabriqués par Arjowiggings Scotland sont presque tous à nouveau disponibles… mais, nous en avons eu confirmation début de semaine, ce ne sera pas comme avant : ces papiers n’existent qu’en grands formats adaptés à l’impression traditionnelle, et, pour arranger les choses, pour le moment, aucun de ces papiers n’est traité pour accepter le toner – ce qui veut dire qu’il est impossible de garantir des impressions de qualité sur les papiers les plus épais. Un papier ne peut se résumer à une surface, une teinte, un grammage, un format…

En pratique, cela veut dire que

    • le remplacement des papiers Arjowiggings que nous proposons actuellement  – les papiers Curious Metallics, Curious Skin et Rives – ne sera pas automatique, ne se fera qu’en fonction des commandes et que sur des papiers dont nous sommes sûrs de la compatibilité avec nos équipements d’impression ;
    • le papier vergé, qui manque à notre catalogue et que nous attendons depuis le début de l’année, ne sera rentré qu’en 250 g/m² – le 300 g est trop épais, trop rugueux… il est impossible d’être certain de la tenue du toner sur le papier et le conditionnement n’est pas du tout adapté à nos besoins ;
    • les Rives Dot et Rives Design ne seront pas remplacés à épuisement du stock, il est probable qu’il en soit de même pour le Curious Metallics Blanc doré en 300 g/m² ;
    • nous cherchons des alternatives en matière de papiers de création chez d’autres fournisseurs mais ce n’est pas simple, ça prend du temps et rien ne dit que nous trouvions des choses économiquement vendables.

 

Edit du 8 novembre

Les informations du jour :

    • nous devrions pouvoir disposer d’équivalents des papiers Curious Metallic Perle fine et Perle Akoya en 300 g adaptés à l’impression numérique laser. Pour le moment, ces nouveaux papiers ne sont pas disponibles dans tous les formats et grammages annoncés mais ça devrait s’arranger avec le temps ;
    • les autres papiers de la gamme – Curious Metallics Blanc doré, Super Gold, Or antique, Platine et Cryogen white et Curious Skin Extra blanc – n’auront pas de versions supportant l’impression numérique laser ;
    • notre fournisseur a encore certaines références en petit quantité. Nous essayerons, dans la mesure du possible, de renouveler nos stocks ;
    • et, comme nous l’indiquions dans notre billet du 25 octobre, nous avons trouvé – et testé – un papier vergé blanc en 300 g/m² chez un autre grossiste.

Opacité, vous avez dit opacité…

Dans les nombreuses données techniques des papiers que communiquent les fabricants, il y a celles « de base » – grammage, épaisseur et main – et les autres…

Pour la blancheur, la brillance, l’opacité, il existe des instruments spécialisés, chers, qui font le travail, vite et bien, suivant les normes en vigueur… mais quand le fabricant ne donne pas l’info, leur mesure n’est pas une chose simple.

Les papiers japonais de faible grammage – comme l’Awagami Unryu Thin White 55 g – ont la particularité d’être à la fois minces, résistant et pas trop opaque – caractéristiques recherchées par le client pour lequel nous avons référencé ce papier. Awagami donne peu d’infos sur ses papiers… Continuer la lecture de « Opacité, vous avez dit opacité… »

Pour jouer avec la lumière…

Il y a un an, l’Hahnemülhe William Turner entrait dans la gamme de papiers que nous proposons pour l’impression fine art.

Un nouveau papier vient d’enrichir notre collection : l’Awagami Unryu Thin White 55 g/m².

Ce papier japonais, fin, avec des inclusions de longues fibres de mûrier jouant avec la lumière en brillance comme en transparence, est parfaitement adapté au tirage de photographies avec des tons clairs – les effets de matière sont moins visibles dans les zones sombres des images. Continuer la lecture de « Pour jouer avec la lumière… »