L’impression numérique laser est, pratiquement, la seule méthode permettant de réaliser des cartes, invitations, faire-part en recto-verso et autres livrets, livres photo, carnets à l’unité ou en (toute) petite série…
Parce que, pour cette utilisation, connaître l’épaisseur et l’opacité des papiers est aussi important que de connaître leur couleur, nous avons procédé à une grosse mise à jour de la page donnant ces informations : les caractéristiques des papiers destinés à l’impression numérique laser sont maintenant présentée en 2 onglets : un premier donnant, comme précédemment, la couleur du papier (valeurs L*a*b* et densité optique mesurée en sensibilité visuelle) et un second indiquant son aspect (mat, brillant ou satiné, lisse ou structuré…), son épaisseur et son opacité.
Pour les données concernant la couleur des papiers, les informations communiquées par les papetiers étant assez sommaires, pour ne pas dire moins, nous ne communiquons que nos mesures faites avec un spectrocolorimètre ColorMunki Photo et un densitomètre X-Rite TR820 (nos équipements ne nous permettent ni de mesurer la blancheur ou la brillance des papiers, ni de donner, même très approximativement, des valeurs permettant une vague comparaison). Les mesures sont fiables même s’il faut savoir ruser pour mesurer les papiers spéciaux comme les papiers fluorescents.
Pour la mesure de l’épaisseur, un pied à coulisse suffit pour faire le job : la norme ISO 534 prévoit que la mesure puisse être faite en mesurant l’épaisseur d’une pile de feuille… (en pratique, 10 à 20 feuilles suffisent)
Et le Colormunki permet, avec quelques bricolages et un bon ordi, de mesurer l’opacité des papiers suivant la méthodologie définie par la norme ISO 2471 et d’obtenir des valeurs comparables avec celles indiquées, quand elles le sont, par les papetiers qui disposent de moyens bien plus conséquents. Même si nous communiquons peu sur le sujet, nous mesurons l’opacité de nos papiers depuis un petit moment…
Il faut savoir que la norme ISO 2471 n’est pas destinée à estimer si on verra, ou non, à travers une feuille de papier que l’on poserait devant une fenêtre ou une lampe – non, le papier n’est pas ni planche de bois ni une feuille de métal – mais à permettre de comparer objectivement la capacité des papiers à masquer, plus ou moins efficacement, l’impression qui est au dos de la feuille.
Nous avons fait le choix de ne communiquer nos mesures que si nous ne disposons pas de données fournies par le fabricant du papier (c’est souvent pour l’opacité) ou s’il y a un écart important entre nos mesures et les données communiquées par les papetiers (ce qui arrive fréquemment avec les mesures d’épaisseur : les fabricants donnant tantôt des valeurs moyennes, tantôt des valeurs limites… il peut y avoir un écart entre le papier que nous avons en stock et ces valeurs…)
Les informations sur nos papiers sont ici et, non, nous ne prévoyons pas, sauf exception, de communiquer d’informations sur l’épaisseur ou l’opacité des autres papiers que nous proposons. C’est ainsi que, parce qu’elle d’une utilité toute relative pour ces papiers et que les conditions de mesure définies par la norme ISO 2471 ne sont pas adaptées à la mesure des papiers colorés, nous n’avons mesuré ni l’opacité des papiers fluorescents (qui ne sont pas destinés à l’impression recto-verso), ni de la carte Peau d’âne (qui est destinée à la réalisation de cartes, billets, chemises et dossiers).