Lorsque le mot est apparu en en France au milieu des années 90, il correspondait à quelque chose de très précis, très différent du tract et du prospectus.
Ce flyer avait une utilité certaine : il servait, avant la naissance des réseaux sociaux, à communiquer discrètement, de la main à la main, les dates et lieux de l’underground.
De ce cahier des charges minimal découlait ce qu’était un flyer :
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- plus grand qu’une carte de crédit mais moins qu’une carte postale – il fallait que ça tienne dans le creux de la main ;
- imprimé avec les moyens du bord en photocopie, stencil, risographie, tampographie – le mot n’était pas utilisé à l’époque et faire un tampon personnalisé revenait souvent à sculpter une pomme de terre –, avec les premières imprimantes à jet d’encre abordables ou sur papier photo ;
- sur un papier un peu rigide ;
- souvent en recto-verso pour faire tenir le plus d’infos possible ;
- en série très limitée parce qu’il n’est pas nécessaire de diffuser 1000 invitations pour un événement organisé dans un lieu qui ne peut accueillir en poussant les murs que 50 personnes ;
- et souvent sans les mentions légales qui doivent figurer sur les tracts et prospectus – et pourraient permettre de retrouver l’organisateur d’une manifestation souvent à la limite de ce que qui est autorisé…
Les réseaux sociaux ont remplacé la distribution de flyer pour annoncer rave party, fêtes clandestines, flash mob… et les imprimeurs et agences de communication ont adopté le mot flyer à la place des péjoratifs et désuets tracts et prospectus.
L’impression numérique laser que nous proposons est parfaitement adaptée à la production de flyers tels qu’on les défini aujourd’hui ou tels qu’ils l’étaient à l’origine et est la solution économiquement la plus avantageuse pour des tirages inférieurs à 200 exemplaires.