Hausse de prix et nouveautés

Ça devait bien finir par arriver : le prix de l’encre pour les tirages petits formats et épreuves a fortement augmenté… et nous allons devoir procéder à un ajustement tarifaire.

En fonction de notre consommation d’encre actuelle, l’entrée en vigueur de la hausse est prévue pour le 1er juillet et sera de 5 centimes par tirage quelque soit le format – il y a des papiers que nous achetons moins souvent que d’autres… et nous devons aussi répercuter 2 hausses du papier en 15,2 cm de large… alors que nos fournisseurs n’ont pas encore tous appliqué la dernière hausse sur le papier en 20,3 cm de large.

Nous proposerons première quinzaine de juillet 2 nouveautés :

    • le papier Fuji grand soie viendra compléter notre offre – format maxi des tirages : 20,3 × 100 cm ;
    • des mini-tirages en format 6 × 9 cm (ou 6 × 8,9 cm) sur papier Fuji brillant, ces mini-tirages seront proposés suivant une grille tarifaire propre – le papier Fuji lustré est aussi disponible en petite largeur… vu notre consommation de papier lustré, il ne nous semble aujourd’hui pas judicieux de proposer les mini-tirages sur ce papier.

 

Ça coince…

Alors que nous étions revenu à une situation à peu près normale depuis la dernière mise à jour de l’outil qui gère nos formulaires de contact, nous avons reçus mardi vers midi nombre de pseudo-messages qui ne servent qu’à saturer notre serveur.

La sanction est toujours la même, nous bloquons au plus vite l’accès de notre site à ces pseudo visiteurs… qui manifestement ne comprennent pas que notre site internet leur est désormais interdit et tentent, encore et encore, de forcer l’accès.

Depuis mardi 15 h, le nombre d’accès bloqués est conséquent : c’est plus de la moitié des requêtes envoyée vers notre serveur… et elles proviennent de seulement 3 adresses IP.

En conséquence, notre serveur est un peu ralenti, mais bien moins que si notre serveur devait traiter et répondre à ces requêtes multiples… et nous n’avons pas à gérer les multiples demandes sans objet qui nous sont envoyées.

 

Autre soucis : le module qui gère les demandes de téléchargement des outils  que nous mettons à disposition de nos clients (profils ICC des papiers que nous proposons, grilles de calendrier, catalogue de la boutique, etc.) est en erreur… le blocage ne semble concerner que l’administration de ce module qui, pour le reste, est pleinement fonctionnel.

La dernière mise à jour de ce module commence à dater, nous allons donc, dès que notre charge de travail sera revenue à un niveau plus raisonnable, procéder au remplacement ce module par un équivalent mis à jour plus régulièrement.

Les téléchargements ne devraient pas être perturbés pendant la mise en place du nouveau module : comme nous l’avons déjà fait par le passé, après bascule, seul le nouveau système sera accessible depuis notre site mais l’ancien sera conservé quelques temps pour celles et ceux qui accèdent aux pages de téléchargement depuis les moteurs de recherche.

 

Edit du 14 juin

Avec un peu de retard, nous avons eu accès au logs  de connexion de ce vendredi de notre site internet : les pages en erreur représentaient hier 40 % des pages « vues » – nous étions en moyenne à 10 % sur la semaine dernière ce qui est un peu en dessous du taux habituel et à plus de 60 % mardi et mercredi – et les requêtes envoyées depuis les 3 adresses IP bannies depuis mardi se succèdent au rythme de plusieurs par minutes et ont été émises depuis plusieurs navigateurs…

 

Edit du 15 juin

L' »attaque » a un peu perdu en ampleur hier samedi… Nous avons, par curiosité, regardé où étaient localisées les  3 adresse IP bloquées mardi : deux sont localisées dans le sud de l’Angleterre, la troisième à… Moscou.

La localisation des adresses IP est plus ou moins précise : nous serions en Bretagne…

 

Edit du 16 juin

Jusqu’à ce jour, nous attendions plusieurs messages avant de bloquer  une adresse IP ou une adresse courriel… Un message à 18 h 51 (de la même série qu’une des adresses IP déjà bloquée, identifiée comme localisée à Moscou…), blocage en place à 19 h 06…

Nous ne pensons pas être la cible directe de ces attaques… mais il est probable que notre hébergeur lui le soit…

C’était mieux avant…

9La boulimie d’images faites au smartphone, stockées dans les nuages,  retouchées à coup de filtres Instagram ou par intelligence artificielle, partagées à la va vite sur les réseaux sociaux, vire à l’indigestion : nostalgie ou désir de faire autrement, les procédés photographiques analogiques reviennent tout doucement à la mode.

Alors que l’Allemagne vient d’inscrire « la production de portraits sous forme de positifs uniques ou de négatifs destinés à être reproduits à l’aide de procédés photographiques analogiques » dans sa liste des patrimoines culturels immatériels, que le ministère de la Culture, en amont de la 6e édition du Parlement de la photographie, prévoit d’inscrire la photographe dans la sienne en prévision de la célébration, en 2026, du bicentenaire de la photographie, Arte, dans le numéro diffusé début mai du magazine culturel Twist, montre les pratiques de photographes qui ont opté pour l’analogique.

On y découvre Joséphine Vallé Franceschi qui arpente les rues de Paris munie d’un Lomo LC-Wide, Andreas Mühle que l’on voit travailler à la main à la Linhof Technika, Patrice, un musicien, qui produit son nouvel album en studio 100 % analogique et tourne son clip avec une caméra Beaulieu 16 mm et fait des photos au Pentax 67 et au Mamiya RB67, puis, enfin, Ludwig Draser et Ludwig Hagelstein qui, à Berlin, développent des films tournés sur pellicule.

Pour eux, l’argentique est in et permet d’obtenir des effets imprévisibles… en oubliant de préciser que les appareils Lomo, les Lomo LC comme les Diana, sont des appareils rudimentaires, plein de défauts, comme seule l’URSS puis la Russie savait en produire – même l’étanchéité à la lumière de ces boitiers n’était pas garantie… sans parler de la qualité des objectifs, de la précision de l’exposition et de la mise au point…

Est omis aussi le fait que la technologie argentique dont aujourd’hui on vante les aléas était, aux balbutiements de la photo électronique analogique puis numérique,  une technologie adulte, fiable et dont les évolutions techniques avaient fait que la part de hasard était devenue aussi limitée que possible et relevait de l’exception.

En 1871, la mise au point du procédé au gélatino-bromure d’argent par Richard Leach Maddox a ouvert la voie à la préparation industrielle des plaques puis des films photographiques par, entre autres, Louis et Auguste Lumière et George Eastman : les photographes n’étaient désormais plus obligés de préparer, juste avant la prise de vue, leur plaque et de la développer avant que le collodion n’ait séché – en plus de leur volumineux appareil, ils devaient se déplacer avec leur chambre noire.

Dès 1890, la trop grande perfection des émulsion industrielles pose problème et, en France, en Angleterre comme en Allemagne, Constant Puyo, Robert Demachy, Peter Henry Emerson, Heinrich Kühn théorisent  les idées pictorialistes. Les photographes cherchent alors à donner une vision plus subjective, refusent la réalité, tentent de transcrire les sensations,  retouchent les négatifs ou les tirages, utilisent les procédés à la gomme bichromatée, au charbon, à l’huile ou expérimentent…

À coté des films « traditionnels » produits par Kodak Alaris, Harman Ilford, Fuji, Rollei, Adox, Ferrania, Foma, on trouve des films cinéma reconditionnés – les films Kodak Vision 3 sont distribués sous plusieurs marques –, des émulsions couchées sur papier washi, des films aux couleurs atypiques… bref, tout ce qu’il faut pour avoir un rendu prévisible ou totalement imprévu.

Coté tirages, les procédés alternatifs comme les cyanotypes, les alternatives à la gomme bichromatée – les bichromates sont interdits de commercialisation et d’utilisation dans l’Union européenne depuis 2017 –, le collodion humide, le procédé Van-Dyke sont eux aujourd’hui tendance comme le sont aussi les photogrammes et l’utilisation de sténopé. Il est dommage que Twist fasse l’impasse sur ce sujet… peut-être pour un prochain numéro.

Enfin, si pendant un temps Fuji était devenu le seul à produire des films instantanés, ce n’est plus le cas : la production de films Polaroïd a été relancée… avec un bémol, faute de demande, Fuji a annoncé l’arrêt de la production de tous les films pack le 29 février 2016, les derniers films en format 4″ × 5″ ayant été discontinués en 2013 et Polaroïd ne produit que des films au format SX70 et 600 – pour le format Image System, rectangulaire et plus grand, il faut attendre –. Le film instantané utilisé par Andreas Mühle, probablement du Fuji FP100C45, n’est plus fabriqué depuis 12 ans et les derniers pack se vendent à prix d’or. One Instant commercialise un film en pack au format Polaroïd 100, plus petit, « conditionné » en pack carton de 1 vue, vendu en kit… l’acte photographique commence par le montage du pack, l’assemblage film avec la gousse de révélateur, la pose du papier récepteur et l’insertion du tout dans du pack… le montage se fait en plein jour.

Et, ce qui n’est pas dit dans Twist, c’est qu’en l’état actuel de la technologie, la technique de « tirage » qui donne la meilleure conservation avec le plus grand choix de supports avec le moindre impact l’environnemental est l’impression pigmentaire jet d’encre… Numérique quand tu nous tiens…

La  première guerre mondiale a eu raison du mouvement pictorialiste et, dans les années 1930, d’autres photographes défendront une approche sans manipulations… Puis les aller-retour entre les partisans d’une photographie subjective et ceux d’une photographie reproduisant le réel continueront ensuite, tantôt pour les besoins de la publicité, tantôt pour faire de l' »Art ».

98,51 %…

Qui dit épée dit bouclier, qui dit char d’assaut dit mine / missile / drone antichar, qui dit avion dit défense antiaérienne et, fort logiquement, qui dit intelligence artificielle générative dit détecteur d’intelligence artificielle… et quoi de mieux qu’un logiciel qui pourrait faire mieux, plus vite, avec une meilleure acuité et sans biais cognitifs, que l’humain à ce petit jeu…

Science et Vie, avec plus de 10 mois de retard, vient de relayer l’information comme quoi un détecteur d’IA avait estimé, avec une probabilité de 98,51 %, qu’une IA générative était l’auteur de la Déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique, déclaration adoptée par le Congrès continental le 4 juillet 1776 et signée le 2 août de la même année. Et dans le(s) même(s) article(s), on apprend que la Déclaration d’indépendance n’était pas le seul texte « accusé » par une IA d’avoir été écrite par une autre IA : il en est de même pour des passages de la Bible, avec une probabilité atteignant 98,9 %, un compte-rendu de procès des années 90…

Pour Luc Julia, qui est en promotion de son dernier livre IA génératives, pas créatives – L’intelligence artificielle n’existe (toujours) pas, rien de surprenant : les outils dits d’intelligence artificielle ne sont que des outils qui ne savent que faire que ce pour quoi ils ont été conçus et ne savent que reproduire ce qu’ils ont appris… Comme « un marteau, [qui est] mieux qu’un poing pour planter un clou…», ces outils font des choses plus vite et bien mieux que l’humain mais il ne savent pas et ne sauront probablement jamais inventer, extrapoler, créer…  Leur limite vient de leur base de donnée d’apprentissage : cette base de donnée, alimentée principalement par ce qui est disponible sur le net, contient de plus en plus de données générées par IA dont l’IA est incapable de juger la pertinence et l’exactitude, et le volume de production généré par IA est bien supérieure à ce que peut produire l’humanité… pendant que la quantité de données disponibles pour l’apprentissage augmente, pendant que la puissance des processeurs augmente, la qualité de la base de donnée d’apprentissage se dégrade et se dégrade vite.

Dans notre activité, nous utilisons nous aussi des outils dont leurs créateurs vendent, de plus en plus cher, les qualités de l’intelligence artificielle générative… Pour le moment, nous n’avons trouvé aucun logiciel en mesure de faire vite et bien un traitement d’image de base – ajustement automatique des niveaux, correction d’exposition et de chromie – et nous voyons quotidiennement les limites de ce qu’arrivent à faire ces logiciels quand il faut supprimer un élément gênant, ajouter le bout d’image qui manque pour transformer une image horizontale en image verticale… Si les smartphones réussissent à faire que toutes les personnes d’un groupe regardent l' »appareil photo » et sourient, ils ne sont pas à l’abris de bugs où le visage de la personne à l’arrière plan est un composite de plusieurs images qui se raccordent mal… et ce qui marche pour les visages ne fonctionne pas pour les mains, les bras et les robes à fleurs !

Nous testons régulièrement de nouveau logiciels… à ce jour, la plupart de ces logiciels sont aussi rapidement désinstallés qu’ils ont été installés : leur niveau de performance étant au mieux inférieurs à nos logiciels habituels… Et pour que ces test soient honnêtes, nous testons aussi, de temps à autre, les versions actuelles de nos logiciels avec de « vieilles » images… et il arrive que la version actuelle fasse moins bien que ce que l’on avait avec des versions antérieures – Topaz Labs Photo AI, qui vient de passer en version 4, fait ainsi moins bien que ce que faisait Gigapixel AI du même éditeur il y a 3 ans avec la même image (ce qui n’enlève rien aux qualités de la dernière mouture de Photo AI sur des vraies images)…

Google, qui vient de mettre au placard son moteur de recherche et le remplacer en douce, c’était annoncé, par un dérivé de Gemini, fait actuellement la promotion de ses nouveaux smartphones et de son logiciel conversationnel. La pertinence des réponses Gemini pour adapter une recette de cuisine, pour procéder à la vidange de sa voiture ou pour enlever de l’huile de vidange sur la peau laisse rêveur…

Luc Julia répète que l’intelligence artificielle est une lubie comme l’informatique en a connu d’autres et que la bulle se dégonflera. Nous savons que nous ne pouvons laisser l’IA faire seule et que son apport, s’il est réel, est limité, que l’intervention humaine est obligatoire et que, contrairement aux prophéties, dans l’état actuel des choses, le savoir faire humain fait la différence.

 

Edit du 8 juin

Le 15 juin, Arte diffusera le documentaire L’IA au cœur du marché de l’art qui explore « les bouleversements causés par l’irruption de l’IA dans le monde de l’art » et la capacité « des algorithmes à authentifier les tableaux de maîtres plus surement que les experts ».

Le documentaire est disponible en ligne jusqu’au 14 juillet et il n’est pas exclu que nous y consacrions un billet de blog après l’avoir regardé.

 

Edit du 18 juin

Ce mercredi, pendant que la 6e édition du Parlement de la photographie s’intéressait à la photographie ultramarine, Luc Julia était devant la commission des affaires économiques du Sénat.

Et, l’IA était à l’ordre du jour au Palais de Tokyo… L’échange était particulièrement intéressant, nous y reviendrons quand le replay seront disponibles.

La photographie analogique, patrimoine culturel immatériel…

Alors que l’on peut, à juste titre, se poser la question de la pertinence de réaliser aujourd’hui des tirages photographiques par les procédés argentiques, divers médias étrangers et des acteurs de la photographie ont annoncé que la photographie analogique devenait un patrimoine culturel immatériel…

Comme souvent, l’information est incomplète et le chemin est encore long avant l’inscription par UNESCO dans la liste des patrimoines culturels immatériels de l’humanité mais c’est une étape.

En fait, suite à la demande du Conseil allemand de la photographie (Deutcher Fotorat e.V.) – association qui a été fondé en 2021 par l’Académie allemande de photographie (DFA, fondée en 1919), la Société allemande de photographie (fondée en 1951), la BFF – Association professionnelle des photographes et concepteurs de films indépendants (fondée en 1969) et FREELENS (fondée en 1995) et qui fédère aujourd’hui 39 organisations –, la Conférence des ministres de la Culture des Länder allemands et le délégué du gouvernement fédéral à la Culture et aux Médias ont annoncé le 26 mars que « la production de portraits sous forme de positifs uniques ou de négatifs destinés à être reproduits à l’aide de procédés photographiques analogiques » sera inscrite au Registre fédéral du patrimoine culturel immatériel par la Commission allemande pour l’UNESCO.

La liste allemande des patrimoines culturels immatériels compte actuellement 168 pratiques culturelles et savoirs faire, la liste française 170 – dont la fabrication du kirsch de Fougerolles, de salaisons au tuyé du Haut-Doubs ou de carcasses de sièges à Liffol le Grand – et l’UNESCO a inscrit fin d’année dernière 66 nouvelles pratiques sur la liste des patrimoines culturels immatériels de l’humanité – dont 3 proposés par la France et 3 par l’Allemagne.

Que la photographie analogique soit ou non un patrimoine culturel immatériel de l’humanité – depuis 2003, l’UNESCO a retenu 788 pratiques culturelles et savoirs faire dans 150 pays –, son inscription sur la liste allemande a de nombreux avantages et pas uniquement outre-Rhin : les techniques mises au point et les savoirs accumulés depuis 1824 vont être documentés, conservés et leur enseignement favorisé – ça n’a l’air de rien à l’époque du numérique mais c’est une très bonne chose –, d’autres pays – dont, pourquoi pas, la France patrie de Nicéphore Niepce, Louis Daguerre, Hippolyte Bayard et de nombreux autres précurseurs – pourraient eux aussi inscrire la photographie analogique sur leur liste nationale et, on peut toujours rêver, la disponibilité des produits et équipements indispensables pourrait être facilitée…

Retenir l’expression photographie analogique est particulièrement intéressant – les procédés argentiques ne sont pas les seuls inscrits et une place est faite aux procédés alternatifs (cyanotype, tirages au charbon, gomme bichromatée… ) – mais il est dommage que la seule pratique retenue soit le portrait photographique.

 

Edit du 18 mai

L’inscription de la photographie à la liste française des patrimoines culturels immatériels est à l’ordre du jour de la 6e édition du Parlement de la photographie qui aura lieu les 17 et 18 juin.

 

Edit du 17 juin

Le sujet méritera un billet de blog : on ne pouvait pas en douter, la France qui, en août 1839, a fait « don de la photographie au monde » ne pouvait pas en rester là. Le sujet a été abordé ce matin lors de la 6e édition du Parlement de la photographie : une inscription dans sa liste de patrimoines culturels immatériel est dans les tuyaux et devra être prête pour le mois d’octobre.

La ministre de la Culture doit présenter le 7 juillet à Arles le visuel du bicentenaire de la photographie. Il est probable qu’elle en profitera pour faire d’autres annonces.

Y’en a déjà (presque) plus…

En février de l’an passéalors que l’offre de papiers structurés disponibles en France s’était réduite comme peau de chagrin après la disparition d’Arjowiggings Scotland, nous avons proposé un certain nombre de papiers en commande spéciale permanente afin de répondre à des demandes spécifiques alors que, le plus souvent, ces papiers n’existaient que dans des formats et/ou conditionnements inadaptés à nos équipements.

Arjowiggings Scotland avait acquis un réel savoir faire en matière de papiers lisses ou structurés destinés à l’impression numérique… expertise que les autres papetiers n’ont pas toujours et qui impose de procéder à des essais préalables avant de déclarer un papier de plus de 120  ou 160 g/m² bon pour le service.

Il y a 14 mois, une dizaine de nouveaux papiers pour l’impression numérique laser, en stock très limité mais avec la garantie d’être réapprovisionné dans des délais courts, ont été ajouté à notre catalogue. Aujourd’hui, cette gamme de papiers en commande spéciale permanente compte 30 références… et nous avons sous le coude plusieurs papiers que nous n’avons encore pu tester.

Les gammes des papetiers ne sont malheureusement pas extensibles à l’infini  : chaque nouveauté implique, souvent, la disparition d’autres références.

La version 250 g de l’Inapa Création Jeans n’est plus au catalogue de son fabricant – son approvisionnement était devenu compliqué depuis quelques temps –, catalogue qui s’est enrichi en fin d’année dernière de nouveaux papiers de création vélin et extra lisse.

Il nous en reste un tout petit stock, stock qui ne pourra malheureusement être renouvelé.

Faire les mises à jour… ou pas

En matière de mise à jour informatique, il y a deux écoles : ceux qui, comme nous, les font rapidement et ceux qui les repoussent autant que faire ce peu.

Les deux méthodes ont leurs avantages… et leurs inconvénients.

Après une longue période sans évolutions, le développement de Jirafeau a repris.

Les changements sont invisibles pour l’utilisateur mais réels, avec, à la clé, une amélioration de la sécurité des données qui lui sont confiées.

Nous nous doutions que le passage à la version 4.6.0 ne serait pas simple, nous avons, contrairement à nos (bonnes) habitudes, attendus… puis testé, re-testé, mis en production, fait marche arrière, testé encore… et avons, faute d’avoir un outil aussi fonctionnel que la version 4.5.0, supprimé toute trace de la version 4.6.x en espérant que les prochaines mises à jour nous apportent et une meilleure sécurité des données et un outils qui réponde à nos besoins et aux habitudes de nos clients.

Cybersquat

Depuis quelques temps, notre instance de Jirafeau est détourné de ce pour quoi elle est là et est utilisé par certains utilisateurs indélicats pour stocker et peut-être partager des fichiers qui n’ont rien à voir avec l’activité d’Inpixya.

Très clairement, Jirafeau n’est pas fait pour ça !

Parce que nous devons nous assurer de la sécurité de nos systèmes d’information et des données qui y sont conservées, et qu’il n’est pas envisageable que Jirafeau se mute en outil de partage de fichiers au contenu qui pourrait ne pas être licite, les fichiers qui squattent notre instance de Jirafeau sont systématiquement supprimés dès leur découverte, celui ou celle qui les a déposé est banni – le périphérique informatique utilisé pour le dépôt de fichier est interdit d’accès à Jirafeau, ce qui implique la conservation sans limite de durée des adresses IP des périphériques des cybersquatteurs.

Et nous étudions sérieusement la possibilité de limiter l’accès à Jirafeau…

 

Les hausses du 1er janvier

La nouvelle année vient, et c’est une habitude, avec une série de hausses de tarifs chez nos fournisseurs, hausses que nous différons autant que faire se peut et que nous ne répercutons que quand il n’est plus possible de faire autrement.

Nous avions fait le choix de ne pas revoir le prix de certaines de nos prestations depuis plusieurs années, il est aujourd’hui nécessaire de procéder à un ajustement.

Voici nos tarifs qui ont augmenté au 1er janvier :

    • les frais d’envoi par courrier postal : hausse de 0,50 € à 1 € TTC suivant le poids de l’envoi ;
    • le tarif des livraison en Relais Colis et Relais Pickup n’est, pour le moment, pas modifié ;
    • parce qu’ils sont liés au tarifs postaux, le minimum de facturation pour l’envoi d’échantillons passe à 6 € TTC et le montant minimal de commande pour bénéficier du franco de port est relevé à 115 € TTC ;
    • le prix des photos d’identité augmente lui aussi et passe à 12 € la planche de 6 photos ;
    • enfin, le prix des numérisations de documents, de retouche et de traitement d’images, de mises en page, créations graphiques et autres travaux similaires augmentent, eux, de 20 % – ces prix n’avaient pas subi de hausse depuis la création d’Inpixya et les tarifs de référence pour ce type de prestations ont augmenté de 20 % entre 2023 et 2024…

Le site sera mis à jour d’ici la fin de semaine.

D’autres hausses auront probablement lieu en janvier, à commencer par celles des impressions numériques laser sur plusieurs des papiers que nous proposons : le prix du papier est à un niveau très supérieur à celui du papier dont nos stocks sont aujourd’hui insuffisants pour les travaux prévu. Sauf promotion chez notre fournisseur, la hausse aura lieu mi-janvier.

Canva n’est pas le bon outil…

Avec plus d’un milliard d’utilisateurs revendiqués, 220 millions d’utilisateurs mensuels, 5 000 collaborateurs de par le monde, un logiciel phare accessible gratuitement pour les particuliers avec des fonctionnalités limitées sur tablette, smartphone ou n’importe quel ordinateur personnel permettant d’accéder à internet, des versions payantes pouvant répondre aux besoins les plus divers, une réserve de modèles variés alimentée par les utilisateurs, l’accès aux banques d’images et d’illustrations Pixabay et Pexels qu’il a racheté, l’acquisition de Serif – l’éditeur des logiciels Affinity que nous utilisons au quotidien – au printemps de cette année puis, fin juillet, de la plateforme de génération de contenu Leonardo, Canva est devenu, en une douzaine d’années, un des poids lourds de la création graphique.

Nous n’aimons pas Canva et facturons, sans états d’âme, des frais de mise au format / mise au normes / corrections colorimétriques / remplacement d’éléments visuels et autres à nos clients qui désirent imprimer « leurs » créations sur nos équipements ou, quand c’est une meilleure solution technique ou économique, chez les prestataires avec lesquels nous travaillons. Continuer la lecture de « Canva n’est pas le bon outil… »