Hausse de prix et nouveautés

Ça devait bien finir par arriver : le prix de l’encre pour les tirages petits formats et épreuves a fortement augmenté… et nous allons devoir procéder à un ajustement tarifaire.

En fonction de notre consommation d’encre actuelle, l’entrée en vigueur de la hausse est prévue pour le 1er juillet et sera de 5 centimes par tirage quelque soit le format – il y a des papiers que nous achetons moins souvent que d’autres… et nous devons aussi répercuter 2 hausses du papier en 15,2 cm de large… alors que nos fournisseurs n’ont pas encore tous appliqué la dernière hausse sur le papier en 20,3 cm de large.

Nous proposerons première quinzaine de juillet 2 nouveautés :

    • le papier Fuji grain soie viendra compléter notre offre – format maxi des tirages : 20,3 × 100 cm ;
    • des mini-tirages en format 6 × 9 cm (ou 6 × 8,9 cm) sur papier Fuji brillant, ces mini-tirages seront proposés suivant une grille tarifaire propre – le papier Fuji lustré est aussi disponible en petite largeur… vu notre consommation de papier lustré, il ne nous semble aujourd’hui pas judicieux de proposer les mini-tirages sur ce papier.

 

Edit du 30 juin

Notre fournisseur a quelque peu modifié les conditions d’approvisionnement des papiers Fuji en 8,9 cm de large et du papier grain soie… Ces nouvelles conditions ne sont pas adaptées à notre activité.

Pour le moment, nous différons l’arrivée du papier grain soie et cherchons une solution de remplacement pour le papier en 8,9 cm – si nous trouvons ce papier dans un conditionnement adapté, ce ne sera probablement pas un papier Fuji.

Ça coince…

Alors que nous étions revenu à une situation à peu près normale depuis la dernière mise à jour de l’outil qui gère nos formulaires de contact, nous avons reçus mardi vers midi nombre de pseudo-messages qui ne servent qu’à saturer notre serveur.

La sanction est toujours la même, nous bloquons au plus vite l’accès de notre site à ces pseudo visiteurs… qui manifestement ne comprennent pas que notre site internet leur est désormais interdit et tentent, encore et encore, de forcer l’accès.

Depuis mardi 15 h, le nombre d’accès bloqués est conséquent : c’est plus de la moitié des requêtes envoyée vers notre serveur… et elles proviennent de seulement 3 adresses IP.

En conséquence, notre serveur est un peu ralenti, mais bien moins que si notre serveur devait traiter et répondre à ces requêtes multiples… et nous n’avons pas à gérer les multiples demandes sans objet qui nous sont envoyées.

 

Autre soucis : le module qui gère les demandes de téléchargement des outils  que nous mettons à disposition de nos clients (profils ICC des papiers que nous proposons, grilles de calendrier, catalogue de la boutique, etc.) est en erreur… le blocage ne semble concerner que l’administration de ce module qui, pour le reste, est pleinement fonctionnel.

La dernière mise à jour de ce module commence à dater, nous allons donc, dès que notre charge de travail sera revenue à un niveau plus raisonnable, procéder au remplacement ce module par un équivalent mis à jour plus régulièrement.

Les téléchargements ne devraient pas être perturbés pendant la mise en place du nouveau module : comme nous l’avons déjà fait par le passé, après bascule, seul le nouveau système sera accessible depuis notre site mais l’ancien sera conservé quelques temps pour celles et ceux qui accèdent aux pages de téléchargement depuis les moteurs de recherche.

 

Edit du 14 juin

Avec un peu de retard, nous avons eu accès au logs  de connexion de ce vendredi de notre site internet : les pages en erreur représentaient hier 40 % des pages « vues » – nous étions en moyenne à 10 % sur la semaine dernière ce qui est un peu en dessous du taux habituel et à plus de 60 % mardi et mercredi – et les requêtes envoyées depuis les 3 adresses IP bannies depuis mardi se succèdent au rythme de plusieurs par minutes et ont été émises depuis plusieurs navigateurs…

 

Edit du 15 juin

L' »attaque » a un peu perdu en ampleur hier samedi… Nous avons, par curiosité, regardé où étaient localisées les  3 adresse IP bloquées mardi : deux sont localisées dans le sud de l’Angleterre, la troisième à… Moscou.

La localisation des adresses IP est plus ou moins précise : nous serions en Bretagne…

 

Edit du 16 juin

Jusqu’à ce jour, nous attendions plusieurs messages avant de bloquer  une adresse IP ou une adresse courriel… Un message à 18 h 51 (de la même série qu’une des adresses IP déjà bloquée, identifiée comme localisée à Moscou…), blocage en place à 19 h 06…

Nous ne pensons pas être la cible directe de ces attaques… mais il est probable que notre hébergeur lui le soit…

 

Edit du 20 juin

Ce qui est bien avec les robots, c’est qu’ils ne se fatiguent pas : 10 jours que 3 adresses IP (4 depuis mardi) essaient de forcer l’accès à notre site et 10 jours que notre serveur leur en interdit l’accès…

Le nombre de pages en erreur est toujours conséquent… ce qui fini par avoir un impact sur la capacité de Jirafeau à crypter / décrypter en direct les fichiers qu’on lui confie…

 

Edit du 25 juin

Conséquence ou pas des tentatives d’accès non autorisées à notre site, aujourd’hui, pendant que nous travaillions dans la boutique, notre site s’est mis en rideau vers midi… Le site principal, la boutique, Jirafeau étaient totalement inaccessibles avec un message d’erreur pas top. Le déblocage a pris un peu de temps, l’accès visiteur a été rétabli vers 14 h 15 et la situation est revenue à la normale vers 15 h 30.

C’était mieux avant…

La boulimie d’images faites au smartphone, stockées dans les nuages,  retouchées à coup de filtres Instagram ou par intelligence artificielle, partagées à la va vite sur les réseaux sociaux, vire à l’indigestion : nostalgie ou désir de faire autrement, les procédés photographiques analogiques reviennent tout doucement à la mode.

Alors que l’Allemagne vient d’inscrire « la production de portraits sous forme de positifs uniques ou de négatifs destinés à être reproduits à l’aide de procédés photographiques analogiques » dans sa liste des patrimoines culturels immatériels, que le ministère de la Culture, en amont de la 6e édition du Parlement de la photographie, prévoit d’inscrire la photographe dans la sienne en prévision de la célébration, en 2026, du bicentenaire de la photographie, Arte, dans le numéro diffusé début mai du magazine culturel Twist, montre les pratiques de photographes qui ont opté pour l’analogique.

On y découvre Joséphine Vallé Franceschi qui arpente les rues de Paris munie d’un Lomo LC-Wide, Andreas Mühe que l’on voit travailler à la main à la Linhof Technika, Patrice, un musicien, qui produit son nouvel album en studio 100 % analogique et tourne son clip avec une caméra Beaulieu 16 mm et fait des photos au Pentax 67 et au Mamiya RB67, puis, enfin, Ludwig Draser et Ludwig Hagelstein qui, à Berlin, développent des films tournés sur pellicule.

Pour eux, l’argentique est in et permet d’obtenir des effets imprévisibles… en oubliant de préciser que les appareils Lomo, les Lomo LC comme les Diana, sont des appareils rudimentaires, plein de défauts, comme seule l’URSS puis la Russie savait en produire – même l’étanchéité à la lumière de ces boitiers n’était pas garantie… sans parler de la qualité des objectifs, de la précision de l’exposition et de la mise au point…

Est omis aussi le fait que la technologie argentique dont aujourd’hui on vante les aléas était, aux balbutiements de la photo électronique analogique puis numérique,  une technologie adulte, fiable et dont les évolutions techniques avaient fait que la part de hasard était devenue aussi limitée que possible et relevait de l’exception.

En 1871, la mise au point du procédé au gélatino-bromure d’argent par Richard Leach Maddox a ouvert la voie à la préparation industrielle des plaques puis des films photographiques par, entre autres, Louis et Auguste Lumière et George Eastman : les photographes n’étaient désormais plus obligés de préparer, juste avant la prise de vue, leur plaque et de la développer avant que le collodion n’ait séché – en plus de leur volumineux appareil, ils devaient se déplacer avec leur chambre noire.

Dès 1890, la trop grande perfection des émulsion industrielles pose problème et, en France, en Angleterre comme en Allemagne, Constant Puyo, Robert Demachy, Peter Henry Emerson, Heinrich Kühn théorisent  les idées pictorialistes. Les photographes cherchent alors à donner une vision plus subjective, refusent la réalité, tentent de transcrire les sensations,  retouchent les négatifs ou les tirages, utilisent les procédés à la gomme bichromatée, au charbon, à l’huile ou expérimentent…

À coté des films « traditionnels » produits par Kodak Alaris, Harman Ilford, Fuji, Rollei, Adox, Ferrania, Foma, on trouve des films cinéma reconditionnés – les films Kodak Vision 3 sont distribués sous plusieurs marques –, des émulsions couchées sur papier washi, des films aux couleurs atypiques… bref, tout ce qu’il faut pour avoir un rendu prévisible ou totalement imprévu.

Coté tirages, les procédés alternatifs comme les cyanotypes, les alternatives à la gomme bichromatée – les bichromates sont interdits de commercialisation et d’utilisation dans l’Union européenne depuis 2017 –, le collodion humide, le procédé Van-Dyke sont eux aujourd’hui tendance comme le sont aussi les photogrammes et l’utilisation de sténopé. Il est dommage que Twist fasse l’impasse sur ce sujet… peut-être pour un prochain numéro.

Enfin, si pendant un temps Fuji était devenu le seul à produire des films instantanés, ce n’est plus le cas : la production de films Polaroïd a été relancée… avec un bémol, faute de demande, Fuji a annoncé l’arrêt de la production de tous les films pack le 29 février 2016, les derniers films en format 4″ × 5″ ayant été discontinués en 2013 et Polaroïd ne produit que des films au format SX70 et 600 – pour le format Image System, rectangulaire et plus grand, il faut attendre –. Le film instantané utilisé par Andreas Mühe, probablement du Fuji FP100C45, n’est plus fabriqué depuis 12 ans et les derniers pack se vendent à prix d’or. One Instant commercialise un film en pack au format Polaroïd 100, plus petit, « conditionné » en pack carton de 1 vue, vendu en kit… l’acte photographique commence par le montage du pack, l’assemblage film avec la gousse de révélateur, la pose du papier récepteur et l’insertion du tout dans du pack… le montage se fait en plein jour.

Et, ce qui n’est pas dit dans Twist, c’est qu’en l’état actuel de la technologie, la technique de « tirage » qui donne la meilleure conservation avec le plus grand choix de supports avec le moindre impact l’environnemental est l’impression pigmentaire jet d’encre… Numérique quand tu nous tiens…

La  première guerre mondiale a eu raison du mouvement pictorialiste et, dans les années 1930, d’autres photographes défendront une approche sans manipulations… Puis les aller-retour entre les partisans d’une photographie subjective et ceux d’une photographie reproduisant le réel continueront ensuite, tantôt pour les besoins de la publicité, tantôt pour faire de l' »Art ».