De la tenue des impressions à la lumière

La durée de vie des impressions est un sujet auquel nous accordons une grande importance et auquel nous avons déjà consacré quelques billets de blog.

Pour les impressions photo et fine-art, le Wilhelm Imaging Research procède à des tests dont il rend public les résultats et dont nous nous sommes fait, à de multiples reprise, l’écho. Certains tests datent un peu, les supports d’impression des fabricants tiers, comme Canson et Hahnemülhe, ne sont pas systématiquement mesurés, mais les tests du WIR ont le mérite d’exister.

Nous ne faisons pas que de l’impression photo… il nous arrive de concevoir, pour nos clients, des flyers, des affiches, des cartes de visite et d’autres documents qui sont imprimés, en fonction des formats, quantités, supports, finitions, délais et prix, sur nos équipements, le plus souvent, et parfois chez l’un ou l’autre de nos prestataires.

Il y a quelques temps, nous avons eu la surprise de voir un de nos récents travail fortement dégradé par la lumière solaire après seulement 5 semaines d’affichage derrière une vitre. Ce travail avait été imprimé par un de nos fournisseurs que nous avons, bien évidemment, contacté… sans réponse satisfaisante sur la résistance à la lumière de ses impressions de sa part, nous avons cherché, par nous même, à en savoir plus plus les normes d’évaluation de la tenue à la lumière des encres et travaux d’imprimerie.

La (les) norme(s) utilisée(s) pour mesurer la tenue à la lumière des encres pour impressions « traditionnelles » – offset, typographie, héliographie, sérigraphie  et autres – sont les normes AFNOR NF Q 64.002 et ISO 105-B02 qui sont des normes destinées à la mesure de la tenue à la lumière des encres… pour textile – l’encre est appliqué sur de la laine –. La solidité de l’encre à la lumière est indiquée par un chiffre de 1 à 8, les encres dont l’indice de solidité est le plus élevé ayant une meilleure résistance.

Une encre à l’indice de solidité de 1 supporte un à deux jours de lumière solaire directe, une d’indice de solidité 8 au moins 2 ans soit plus de 100 ans dans des conditions « normales ».

Nous venons de retirer de nos fenêtres les affichettes Beegift qui avaient été posées en décembre 2021, ces affichettes avaient été imprimées sur papier Novatech Digital Satin 170 g sur notre imprimante Xerox dont le toner, d’origine Fuji-Xerox, est loin d’être ce que nous avons de mieux en matière de résistance à la lumière – le noir, ça va, les couleurs, c’est autre chose –. Ces affichettes semblaient ne pas avoir trop bougé… et, comme il nous restait une affichette en réserve conservée presque « comme il faut », nous avons procédé à des mesures. Après presque 3 ans, le papier a jauni – ΔE de 1, la densité a augmenté de 2 points en vert et bleu sous status A… soit tout juste perceptible–, les couleurs sont passées – perte en densité de 8  à 20 %, perte de saturation sur le jaune et le vert de 15 % et ΔE de 5 à 15 % suivant les couleurs –, mais bien moins que le travail exposé par notre client pendant seulement 5 semaines – et l’impression a continué à se dégrader depuis –.

Conclusion provisoire : nous ne prendrons pas le risque de confier au fournisseur qui a fait le travail cité plus haut de nouveaux travaux pouvant rester « longtemps » exposé à la lumière solaire directe – 5 semaines, c’est bien moins que la durée d’affichage minimal d’une affiche pour une exposition qui durerait un mois… –, mais rien ne dit que nos autres fournisseurs qui seraient en mesure de faire ce type de travail puissent nous fournir des dotées techniques fiables sur la tenue de leurs impressions sur papier à la lumière – et, non, on ne va pas faire des affiches sur vinyle laminé anti UV parce que l’encre utilisée pour l’impression a aujourd’hui une tenue à la lumière très inférieure à ce qu’elle était il y a encore quelques années.

A suivre…

Nous étions 15000…

Nous étions 15000 commerçants et artisans, et un certain nombre de collectivités et d’entreprises, à avoir adhéré au projet de Beegift : un système de chèques cadeau, valable dans toute la France, chez des commerçants et artisans locaux.

Nous étions peu nombreux en Haute-Saône, la CCI ayant fait un autre choix, mais il était très facile d’utiliser les chèques cadeaux Beegift dans les départements voisins.

Nous espérons que celles et ceux qui avaient acheté des chèques cadeaux en ont été mieux informés que nous : la société Beegift a été mise en liquidation mi-juin et les commerçants et artisans qui avaient adhéré à ce réseau ne peuvent plus accepter ces chèques cadeau.

Vous avez encore un / des chèques cadeau Beegift que vous n’avez pas pu utiliser ? Ne les jetez pas (encore), une solution est recherchée actuellement par des partenaires de Beegift pour que les chèques cadeau encore en circulation puissent être utilisés. Nous ignorons si nous pourrons ou non les accepter à nouveau – nous n’avons pas été informé des difficultés de Beegift et il est probable que nous ne sommes pas les seuls – mais, bien évidemment, si c’est possible, nous le ferons.

Début de bicentenaire…

Il y a 200 ans et quelques jours, le 16 septembre 1826, Joseph Nicéphore Niepce écrivait à son frère Claude “Depuis ma dernière lettre, j’ai été un peu contrarié par le mauvais temps : malgré cela, j’ai la satisfaction de pouvoir t’annoncer enfin qu’à l’aide du perfectionnement de mes procédés, je suis parvenu à obtenir un point de vue tel que je pouvais le désirer, et que je n’osais guère pourtant m’en flatter, parce que jusqu’ici, je n’avais eu que des résultats fort incomplets. Ce point de vue a été pris de ta chambre du côté du Gras ; et je me suis servi à cet effet de ma plus grande c.o. (camera obscura, NDLR) et de ma plus grande pierre. L’image des objets s’y trouve représentée avec une netteté, une fidélité étonnantes, jusque dans ses moindres détails, et avec leurs nuances les plus délicates. Comme cette contre-épreuve n’est presque pas colorée, on ne peut bien juger de l’effet qu’en regardant la pierre obliquement : c’est alors qu’il devient sensible à l’œil, à l’aide des ombres et des reflets de lumière ; et cet effet, je puis le dire, mon cher ami, a vraiment quelque chose de magique.”

De cette première photographie, sur pierre lithographique, la lettre de Niepce à son frère est la seule trace. Il est probable que Niepce, comme tous les lithographes, nettoyait et réutilisait ses pierres…

Sans vestige, difficile de dater une invention… Le bicentenaire de la photographie sera donc célébré, à Chalon sur Saône, en France et dans le monde au début de l’été 2027, 200 ans après la réalisation du Point du vue du Gras, la première photographie qui nous soit parvenue.

Et, le 7 janvier 2039, on célèbrera le don de la photographie au monde par la France, annoncé par François Arago devant l’Académie des sciences.

En 200 ans, les évolutions techniques se sont succédées, le bitume de Judée et la pierre lithographique ont laissé la place au silicium, la conservation de l’image se fait dans un autre petit morceau de silicium ou dans les nuages – de silicium –, on regarde les images sur des petits bouts de verre qui protègent une mince couche de molécules organiques et, parfois, exceptionnellement, on met sur un support physique les meilleures images.

 

La prochaine hausse…

Après plusieurs mois d’approvisionnement compliqué tant le stock, quand il existait, était éphémère, nous espérions que l’approvisionnement, et le prix, en cartouches de toner Fuji/Xerox chez nos fournisseurs habituels revienne à la situation de la fin de l’année dernière.

Nous avions été trop optimiste : les jours et les semaines passaient, les stocks restaient aléatoires et les prix élevés… et nous avions fini par accepter que le prix des impressions numériques laser allaient devoir être fortement augmenté, que nous devrions, peut-être, faire avec du toner compatible acheté à l’étranger quand il ne sera plus possible de faire autrement – il faudrait alors gérer les problèmes d’adhérence et de couleur générés par ce toner…

Alors que la commande de toner devient urgente – nous sommes pratiquement en rupture de toner cyan –, nous avons trouvé… La commande part au plus vite et nous espérons être livré courant de semaine prochaine.

La hausse qui était prévue n’aura pas lieu… et, si les prix affichés par ce nouveau fournisseur ne s’envolent pas comme chez ses concurrents, le tarif des impressions numériques laser ne devrait pas évoluer d’ici la fin de l’année.

 

Attaque en règle

Depuis quelques jours, nos sites subissent ce que l’on pourrait qualifier d’attaques en règle.

Pour le moment, la sécurité de nos sites n’a pas été mise en défaut, mais ces attaques ont pour effet de perturber fortement leur fonctionnement…

Dernière « attaque » en date, nous avons reçu un nombre anormalement élevé d’inscriptions à notre newsletter, newsletter dont le dernier numéro a été publié en… novembre… 2022.

Parce que c’est la première étape, nous collectons désormais l’adresse IP de celles et ceux qui s’inscrivent à la newsletter… avant de mettre en place, si nécessaire, d’autres méthodes pour filtrer ces inscriptions manifestement abusives.

 

Edit du 12 septembre

Au moment où nous écrivons ces lignes, c’est plus d’une centaine d’inscriptions à notre newsletter que nous avons reçu par paquet…

La collecte de l’adresse IP a permis d’interdire l’accès à nos sites à dizaine de terminaux à l’origine d’une part non négligeable de l’attaque. Nous avons aussi bloqué les adresses courriel inscrites à répétition, de préférence à partir d’adresses IP différentes.

L’inscription à la newsletter implique maintenant de résoudre un petit exercice de calcul mental comme c’était déjà le cas sur plusieurs autres des formulaires de contact que nous utilisons. Nous espérons que ce filtrage sera suffisant… et que la collecte de l’adresse IP de celles et ceux qui désirent effectivement recevoir notre newsletter ne soit plus nécessaire.

Et, parce que sa mise en place demandera un peu de temps, nous contacterons dans les prochains jour, par newsletter spéciale, celles et ceux dont les adresses courriel ont été inscrites en force pour leur demander confirmation de l’inscription, confirmation qui sera obligatoire pour que leur inscription soit validée.

Petits compléments : le filtrage des adresses IP et des adresses courriel permet d’éliminer plus la moitié des inscriptions que nous considérons comme usurpées et, parmi les adresses courriel utilisées (piratées), il y a une adresse @outlook.com, deux adresses @yahoo.com, et 80 adresses @gmail.com…

 

Edit du 14 septembre

Sur les 83 courriels envoyés, aucun n’a été (encore) lu et il y avait 4 adresses @gmail.com foireuses…

Les mesures mises en place ont porté leurs fruits : les inscriptions massives ont totalement cessé. En conséquence et sauf changement, il sera mis fin à la collecte de l’adresse IP milieu de semaine prochaine.

 

Edit du 23 septembre

Nous avons mis fin, avec quelques jours d’avance, à la collecte des adresses IP lors de l’inscription à notre newsletter.

Les données personnelles collectées seront supprimées dans le courant de la première semaine d’octobre.

Les attaques continuent et ont pour effet de ralentir notre serveur et de générer des erreurs…

 

Edit du 15 octobre

Les attaques semblent avoir cessé dans le courant de la première semaine d’octobre…