Comme toutes les entreprises travaillant des images, nous utilisons Photoshop… mais pas que… et nous tenons à jour les logiciels que nous utilisons. Chaque mise à jour apporte son lot d’améliorations – petites ou grandes – et de correctifs – avec parfois des effets secondaires…
Quand on regarde les progrès accomplis en quelques années, c’est impressionnant… et si les appareils numériques – appareils photo « traditionnels » mais aussi smartphones – ont fait de gros progrès, les logiciels, qu’ils soient embarqués dans les appareils – les smartphones ont ici un gros avantage lié à leur puissance de calcul – ou utilisés sur des postes informatiques, ont fait des progrès encore plus importants.
Un exemple récent : il y a des techniques classiques pour « gonfler » – augmenter artificiellement leur taille pour pouvoir imprimer plus grand que ce permet, en théorie, le fichier d’origine – les images et il y a des logiciels spécialisés qui recalculent les images et donnent des résultats intéressants – Photoshop a été doté il y a quelques mois d’une telle fonction…
L’image qui illustre cet article en dit long sur ces évolutions : nous avons volontairement maltraité massacré une image avant de la confier à la dernière mouture du logiciel spécialisé que nous utilisons le plus pour ce type d’opération : de l’image basse définition, bruitée et fortement compressée, ce logiciel a produit un portrait… assez proche de l’image d’origine, correction des défauts de la peau façon Instagram en plus. L’image d’origine faisait un million de pixels (Mpixels) et pesait un peu plus de 500 ko, l’image dégradée ne fait plus que 65 536 pixels et 15 ko…
Ne cherchez pas à qui sont ce charmant sourire et ces yeux pétillants… Droit à l’image oblige, cette personne n’existe pas et est le fruit d’une « intelligence artificielle »…
Les logiciels ont fait également des progrès énormes en matière de réduction du bruit, récupération des hautes lumières, correction d’exposition et de balance couleur, corrections optiques…
En pratique, qu’est-ce que ça veut dire ? Il est possible aujourd’hui d’obtenir des tirages de qualité à partir d’images bruitées, trop compressée… et ça marche aussi pour des photos anciennes : nous avons testé avec des images faites il y a une quinzaine d’année avec un appareil photo numérique de l’époque, images qui ne pouvaient donner, il y a seulement 2 ans, au mieux qu’un tirage 13 × 18 de qualité médiocre… le fichier retravaillé permet de faire un tirage 30 × 40 cm assez propre (et, surtout, de bien meilleure qualité que le 13 × 18).
Bien sûr, l’opération a un coût : c’est un traitement d’image qui est facturé « à l’heure » – et même si c’est le logiciel qui bosse, l’opération prend du temps sur un poste informatique puissant conçu pour faire du traitement d’image – et il faut corriger les quelques imperfections qui restent « à la main »…