Pour en coller partout…

Ça ressemble à un papier « de base » mais… au delà de la planche d’étiquettes A4 pour l’impression d’étiquettes adresse, l’offre de supports d’impression adhésifs est relativement limitée et les conditionnements proposés pas vraiment adaptés à notre activité – quand nos clients demandent quelques autocollants… le conditionnement minimal est, si on n’est pas trop difficile sur le type et la qualité de l’adhésif, d’au moins 100 feuilles quand ce n’est pas 250 voire 500.

Ce sont 4 adhésifs destinés à l’impression numérique laser que nous venons de tester :

    • le Fasson Crack Back Blanc Mat en 90 g, un papier adhésif à tout faire proche de celui que l’on trouve sous la dénomination « étiquettes adhésives » pour l’usage bureautique ;
    • le Fasson Crack Back Blanc Brillant en 90 g, le même que le précédent en version brillante – aspect proche de celle des papiers Novatech Digital Gloss ;
    • le Fasson Digital Crack Back Blanc Ultra brillant en 80 g, la version « couché sur chrome » des précédents – aspect proche du Bindakote Cover Digital qui vient de rejoindre notre gamme de papier ;
    • et le Fasson Digital PET Blanc Mat en 74 g pour tous les cas où l’autocollant doit résister à l’humidité – le support n’est pas un papier mais un film polyéthylène blanc.

Parce qu’ils sont pensés pour répondre à des besoins différents, le dos des adhésifs papiers est doté de refentes diagonales relativement rapprochées afin de faciliter la pose des autocollants – les décoller aisément de leur support –, même pour des petits formats, alors que celui de l’adhésif sur support PET en est dépourvu afin de permettre la découpe de l’adhésif à mi-chair – prestation que nous ne proposons pas…

Suivant support et finition, l’adhésif a une épaisseur comprise entre 0,075 à 0,09 mm, le grammage indiqué correspond au grammage de l’adhésif – en incluant le dos, l’adhésif a un grammage de 125 g/m² pour les finitions mat et brillante, 150 g/m² pour l’ultra brillant et 175 g/m² pour l’adhésif PET.

Parce que la résistance des impressions numériques laser est loin d’égaler celle d’autres techniques d’impression comme la sérigraphie ou l’impression latex, les impressions réalisées sur ces supports adhésifs, papier comme PET, sont moyennement adaptées à un usage extérieur.

À l’issue des tests, ces 4 adhésifs ont rejoint notre gamme de papiers en commande spéciale permanente – stock minimal, réapprovisionnement rapide en fonction des besoins –, et ont été intégrés aux pages de demande d’échantillons et au calculateur de prix. Notre stock actuel, qui a été constitué pour faire les tests d’impression et produire quelques échantillons, est réduit… 

Nous avons commencé à renseigner un certain nombre d’informations techniques sur ces papiers, d’autres, comme la mesure de la couleur et de l’opacité de ces supports d’impression, demandent la mise au point d’un protocole adapté.

 

Edit du 28 juillet

Nous nous en doutions vu leur épaisseur, la mesure de la couleur des adhésifs Fasson sur leur support n’est pas représentative. Après essais et tâtonnements, nous avons opté pour la mesure de la couleur de ces papiers après collage un papier qui allie blancheur, neutralité – une couleur la plus proche d’un blanc idéal – et opacité, à savoir le Pergraphica Rough 300 g.

La mesure de l’opacité suivra…

 

Edit du 30 juillet

Nous avons procédé aux mesures d’opacité et de densité optique des adhésifs.

Il fallait s’en douter vu l’épaisseur de la pellicule adhésive, ces papiers ne sont pas d’une opacité absolue, ce sont même les papiers les moins opaques de notre gamme actuelle de papiers destinés à l’impression numérique laser… – ce qui veut dire en clair que si on met un bout d’autocollant pour cacher un défaut, il n’est pas exclu que ce que l’on veut cacher soit encore un peu visible sous la rustine… – mais c’est mieux que les étiquettes adhésives A4 réservées à notre usage interne.

Toujours plus…

Ce n’est pas parce que les fabricants proposent pléthore de papiers aux caractéristiques différentes que nous pouvons imprimer sur tout ce qui existe.

Entre les papiers qui ne sont pas proposés dans des conditionnements et formats adaptés à notre activité, ceux qui ne sont pas adaptés à nos équipements, même s’il sont annoncés comme l’étant, et ceux qui demandent des essais préalables parce que le papetier ne se mouille pas, l’offre réellement disponible est bien plus réduite… et ce n’est pas parce qu’un papier est au catalogue de son fabricant qu’il est effectivement disponible.

Nous venons de recevoir plusieurs papiers intéressants :

    • les Favini Remake Oyster et Sky en 250 g, papiers qui étaient en rupture chez notre fournisseur lors de notre dernière commande. Comme le Sand que nous proposons déjà, ces papiers sont fabriqués pour partie à partir de fibres de cuir recyclées. L’Oyster est un papier plus clair que le Sand et le Sky est sa version bleu clair ;
    • le Stardream Blanc extrême en 285 g est la version blanche des Blanc quartz et Ivoire que nous proposons déjà. Il ressemble au Curious Metallics Perle Akoya qu’il ne remplace pas – le Curious Metallics Perle Akoya fait partie des rares papiers Curious Metallics encore disponibles pour l’impression numérique laser ;
    • le Bindakote Cover digital en 250 g est un papier couché sur chrome, très lisse bien plus brillant que le Novatech digital Gloss… comme la plupart des papiers couché sur chrome, le verso du papier est mat et légèrement rugueux ;
    • l’OpakBoard Blanc en 300 g est un papier blanc, d’un aspect assez proche du Novatech digital Gloss de même grammage – après impression, la brillance du papier est intermédiaire entre celle du Gloss et celle du Silk –, à l’opacité renforcée. Il est fait pour tous les travaux qui demandent qu’on ne puisse voir par transparence l’impression au verso du papier – pour mémoire, le Novatech digital Gloss en 350 g a une opacité de 99,8%.

Ces papiers font partie de notre gamme de papiers en commande spéciale permanente.

Les essais et la production des échantillons seront faits semaine prochaine.

Nous espérons pouvoir annoncer, après essais, d’autres nouveautés.

Y’en a déjà (presque) plus…

En février de l’an passéalors que l’offre de papiers structurés disponibles en France s’était réduite comme peau de chagrin après la disparition d’Arjowiggings Scotland, nous avons proposé un certain nombre de papiers en commande spéciale permanente afin de répondre à des demandes spécifiques alors que, le plus souvent, ces papiers n’existaient que dans des formats et/ou conditionnements inadaptés à nos équipements.

Arjowiggings Scotland avait acquis un réel savoir faire en matière de papiers lisses ou structurés destinés à l’impression numérique… expertise que les autres papetiers n’ont pas toujours et qui impose de procéder à des essais préalables avant de déclarer un papier de plus de 120  ou 160 g/m² bon pour le service.

Il y a 14 mois, une dizaine de nouveaux papiers pour l’impression numérique laser, en stock très limité mais avec la garantie d’être réapprovisionné dans des délais courts, ont été ajouté à notre catalogue. Aujourd’hui, cette gamme de papiers en commande spéciale permanente compte 30 références… et nous avons sous le coude plusieurs papiers que nous n’avons encore pu tester.

Les gammes des papetiers ne sont malheureusement pas extensibles à l’infini  : chaque nouveauté implique, souvent, la disparition d’autres références.

La version 250 g de l’Inapa Création Jeans n’est plus au catalogue de son fabricant – son approvisionnement était devenu compliqué depuis quelques temps –, catalogue qui s’est enrichi en fin d’année dernière de nouveaux papiers de création vélin et extra lisse.

Il nous en reste un tout petit stock, stock qui ne pourra malheureusement être renouvelé.

Une dure réalité…

Mi-septembre, France 5 diffusait un reportage très intéressant sur l’utilisation des cartons et sacs en papier. Pendant 52 minutes, Hugo Clément y découvre une dure réalité : la France exporte une partie de ses déchets de papier à l’autre bout du monde pour y être recyclés, une bonne part des emballages en papier sont réalisés à partir de pâte vierge et non de papier recyclé, les gobelets en cartons contiennent du plastique, l’industrie papetière est une industrie lourde polluante, les labels soit disant écologiques ne le sont pas tant que ça…

Pour qui s’intéresse au papier et à sa fabrication, ces révélations n’en sont pas vraiment… ce qui n’enlève rien à la qualité du reportage. Continuer la lecture de « Une dure réalité… »

Du papier, encore du papier…

Plusieurs nouveaux papiers pour l’impression numérique laser et la réalisation de couvertures et chevalets pour calendriers sont en chemin :

    • les Inapa Creation Vergé blanc antique et blanc neige en 210 g pour proposer un papier vergé moins épais que l’Ambassador Laid Extra blanc 300 g ;
    • les Peau d’âne Lilas et Vert clair en 250 g complètent des 4 coloris que nous proposons déjà ;
    • les Nautilus Classic blanc en 80 g, 120 g et 160 g pour les travaux sur papier recyclé qui demandent un papier plus léger / moins épais que les 250 g et 300 g  ;
    • le Favini Remake Sand en 250 g fabriqué avec des résidus de cuir et de fibres recyclés pour la réalisation de cartes… la gamme Remake compte 5 coloris – dont un noir et un marron foncé – et est disponible chez notre fournisseur également en 120 g et en 380 g ;
    • les Stardream Blanc quartz et Ivoire en 285 g sont des papiers métallisés dans le même esprit que le Curious Metallics ;
    • les Kraftpack New brun naturel en 258 g, 302 g et 340 g sont une alternative économique, plus légère et plus rigide, au Kraft Canson pour la réalisation des chevalets pour calendriers ;
    • les Crowboard Prestige blanc en 340 g et Craft blanc en 345 g sont des papiers destinés à la réalisation de chevalet. Ces papiers sont, à grammage identique, plus épais et plus rigide que la Carte satin blanc que nous proposons actuellement, la version Craft est bicolore, une face blanche, une face kraft.

Continuer la lecture de « Du papier, encore du papier… »

Nouveaux papiers en approche

Nous l’avions annoncé il y a un moment, nous avons dû différer son achat… le papier Fuji Fine art mat 230 g pour les tirages petits formats et épreuves a été livré ce matin. C’est, comme nous l’avions indiqué, un papier à base fibre, non marqué au dos.

Nous avons fait le choix de n’approvisionner ce papier, que Fuji n’importait plus en France, qu’en 20,3 cm de large – notre fournisseur le propose également en 15,2 cm de large.

La production des échantillons et la mise à jour du site va prendre un peu de temps.

Plusieurs autres papiers destinés à l’impression numérique laser et à la réalisation de couvertures et chevalets sont en approche, nous y reviendrons prochainement.

 

Edit du 9 octobre

Nous avons mesuré la densité maximale du papier Fuji Fine art mat : 1,45…

C’est bien moins que les papiers brillant et lustré du même Fuji, mais un poil mieux que le Mediajet Litho Archiv Matt. Le papier est très blanc, un peu froid, et l’impression parait aussi noir qu’avec l’Hahnemülhe UltraSmooth dont la Dmax est de 1,68 avec les encres pigmentaires Epson UltraChrome Pro 12.

Nouveaux papiers pour les tirages petits formats

Plus de 70 papiers en stocks pour les impressions et tirages photo grands formats, la carterie et les impressions numériques laser… et seulement 3 papiers pour les tirages photo petits formats et les épreuves…

Après une période où Fuji et ses confrères – rares sont ceux qui produisent du papier adapté à ces imprimantes très spécifiques – ont réduit leur offre à brillant ou lustré – le papier Metallic que nous avons en stock ne semble plus être distribué en France –, les choses sont en train d’évoluer :

Nous devrions avoir en stock, courant de semaine prochaine, le papier Fuji FineArt Mat en 230 g en 20,3 cm de large, un papier que propose depuis peu un de nos fournisseurs et que Fuji ne distribuait plus en Europe. Ce papier nous permettra de proposer de vrais tirages mat, sur un papier base fibre non marqué au dos… Continuer la lecture de « Nouveaux papiers pour les tirages petits formats »

Plus d’infos sur nos papiers…

L’impression numérique laser est, pratiquement, la seule méthode permettant de réaliser des cartes, invitations, faire-part en recto-verso et autres livrets,  livres photo, carnets à l’unité ou en (toute) petite série…

Parce que, pour cette utilisation, connaître l’épaisseur et l’opacité des papiers est aussi important que de connaître leur couleur, nous avons procédé à une grosse mise à jour de la page donnant ces informations : les caractéristiques des papiers destinés à l’impression numérique laser sont maintenant présentée en 2 onglets : un premier donnant, comme précédemment, la couleur du papier (valeurs L*a*b* et densité optique mesurée en sensibilité visuelle) et un second indiquant son aspect (mat, brillant ou satiné, lisse ou structuré…), son épaisseur et son opacité. Continuer la lecture de « Plus d’infos sur nos papiers… »

Du papier avec de la matière…

Echantillons de papiers structurés en gamme chez Inpixya - mars 2024
Dans le sens des aiguilles d’une montre, en partant de midi : Ambassadoir Laid 300 g, Inapa Création Tradition 250 g, Inapa Création Felt 260 g, Inapa Création Pack 280 g, Rives Design 250 g, Rives Dot 250 g, Inapa Création Jeans 250 g

Tout est une affaire de goûts… Pour certains, le papier n’est jamais assez lisse, pour d’autres, il l’est toujours trop…

Conséquence de la fin d’Arjowiggins Scotland, l’offre de papiers structurés adaptés à notre activité – des papiers aptes à recevoir l’impression numérique laser dans des formats et conditionnements adaptés – avait fondu, certaines fabrications – comme le Rives dot – n’ayant toujours pas été reprises…

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Pour que ça flashe

Parce qu’il y a des fois où il faut que ça flashe, parce qu’une affiche fluo de petit format peut-être suffisante, parce que y’a pas que le jaune dans la vie… nous avons référencé, en commande spéciale permanente, les papiers Sunifluo 90 g.

Ces papiers sont disponibles dans les coloris jonquille (jaune), kiwi (vert), bougainvillée (rose) et coquelicot (rouge) et sont adaptés à l’impression numérique laser. Continuer la lecture de « Pour que ça flashe »