Les hausses du 1er janvier

La nouvelle année vient, et c’est une habitude, avec une série de hausses de tarifs chez nos fournisseurs, hausses que nous différons autant que faire se peut et que nous ne répercutons que quand il n’est plus possible de faire autrement.

Nous avions fait le choix de ne pas revoir le prix de certaines de nos prestations depuis plusieurs années, il est aujourd’hui nécessaire de procéder à un ajustement.

Voici nos tarifs qui ont augmenté au 1er janvier :

    • les frais d’envoi par courrier postal : hausse de 0,50 € à 1 € TTC suivant le poids de l’envoi ;
    • le tarif des livraison en Relais Colis et Relais Pickup n’est, pour le moment, pas modifié ;
    • parce qu’ils sont liés au tarifs postaux, le minimum de facturation pour l’envoi d’échantillons passe à 6 € TTC et le montant minimal de commande pour bénéficier du franco de port est relevé à 115 € TTC ;
    • le prix des photos d’identité augmente lui aussi et passe à 12 € la planche de 6 photos ;
    • enfin, le prix des numérisations de documents, de retouche et de traitement d’images, de mises en page, créations graphiques et autres travaux similaires augmentent, eux, de 20 % – ces prix n’avaient pas subi de hausse depuis la création d’Inpixya et les tarifs de référence pour ce type de prestations ont augmenté de 20 % entre 2023 et 2024…

Le site sera mis à jour d’ici la fin de semaine.

D’autres hausses auront probablement lieu en janvier, à commencer par celles des impressions numériques laser sur plusieurs des papiers que nous proposons : le prix du papier est à un niveau très supérieur à celui du papier dont nos stocks sont aujourd’hui insuffisants pour les travaux prévu. Sauf promotion chez notre fournisseur, la hausse aura lieu mi-janvier.

Canva n’est pas le bon outil…

Avec plus d’un milliard d’utilisateurs revendiqués, 220 millions d’utilisateurs mensuels, 5 000 collaborateurs de par le monde, un logiciel phare accessible gratuitement pour les particuliers avec des fonctionnalités limitées sur tablette, smartphone ou n’importe quel ordinateur personnel permettant d’accéder à internet, des versions payantes pouvant répondre aux besoins les plus divers, une réserve de modèles variés alimentée par les utilisateurs, l’accès aux banques d’images et d’illustrations Pixabay et Pexels qu’il a racheté, l’acquisition de Serif – l’éditeur des logiciels Affinity que nous utilisons au quotidien – au printemps de cette année puis, fin juillet, de la plateforme de génération de contenu Leonardo, Canva est devenu, en une douzaine d’années, un des poids lourds de la création graphique.

Nous n’aimons pas Canva et facturons, sans états d’âme, des frais de mise au format / mise au normes / corrections colorimétriques / remplacement d’éléments visuels et autres à nos clients qui désirent imprimer « leurs » créations sur nos équipements ou, quand c’est une meilleure solution technique ou économique, chez les prestataires avec lesquels nous travaillons.

Il faut être clair : ces frais sont élevés – à minima 60 € TTC par page – et, trop souvent, sont loin de couvrir le coût du travail nécessaire pour faire du document généré par Canva un document exploitable dans une chaîne graphique professionnelle. Ces frais peuvent même être très supérieurs à ce que coûterait la création, à partir de rien, du document que notre client a longuement créé et souhaite imprimer…

Canva génère 2 types de fichier :

    • du PNG de taille fixe, 1414 × 2000 pixels : le format PNG est un format ouvert, gratuit, qui a été créé pour remplacer le GIF pour lequel Unisys a décidé, un matin, de demander des royalties. Le PNG est destiné à l’affichage sur écran dans une page web : il ne gère pas les couleurs, est mal adapté aux photographies et, comme tous les formats bitmap, est limité en taille d’impression – les 1414 × 2000 pixels offerts généreusement par Canva n’autorisent qu’une impression papier de 12 × 17 cm !
    • du PDF au format du document : le format PDF créé par Adobe a plein d’avantages, à commencer par celui de savoir gérer, ensemble et dans le même fichier, éléments vectoriels et bitmaps… mais, et c’est là que l’on voit les principaux défauts de Canva : certains objets créés vectoriels sont codés comme des bitmaps… et on ne peut prévoir les tracés vectoriels qui seront conservés et ceux qui seront pixelisés tout comme il est impossible d’exporter les polices de caractères sous forme de courbe. S’il est possible de générer un fichier PDF avec des bords perdus, les paramétrer finement ne l’est pas tout comme il est impossible d’attribuer un profil couleur au fichier généré – ce qui fait qu’entre ce que voit à l’écran celui qui crée le document et l’impression, il y a, pratiquement à chaque fois, des mauvaises surprises.

Cerise sur le gâteau, Canva propose, sans qu’il soit nécessaire d’installer quoi que ce soit sur son poste de travail, un catalogue de polices de caractères conséquent… Ce n’est pas parce que Canva met gratuitement ces polices à disposition que ces polices sont gratuites : dernièrement, un de nos clients nous a confié un travail dans lequel la licence d’une seule des polices utilisées  coûtait plus cher que ce que nous lui avons facturé pour la préparation du fichier… s’il n’avait pas été possible de récupérer proprement le texte sous forme vectorielle, nous aurions dû acheter et facturer, au moins deux licences –  une pour notre poste informatique et une pour l’imprimante qui a sorti le travail – de chaque police – il y en avait plusieurs – dont l’utilisation commerciale était interdite !

Il en est de même pour les photos, illustrations et autres éléments graphiques mis à disposition gratuitement : leur qualité est très inégale, certains sont vectoriels, d’autres sont des bitmaps de (trop) petite taille… et ils ne sont, pour la plupart, pas libres de droits – en droit français et européen, la propriété morale d’une œuvre est perpétuelle et non cessible, ce qui veut dire, en clair, que les auteurs de tous les dessins, éléments graphiques et photographies doivent être crédités !

On pourrait croire que les versions payantes améliorent un peu les choses, il n’en est rien.

On aurait pu espérer qu’après l’acquisition de Serif, Canva intègre un semblant de gestion des couleurs… ça n’a, pour le moment, pas été fait.

Canva est un outil que l’on devrait réserver à ce pour quoi il a été conçu : la création de documents ou d’illustrations, sans prise de tête, destinés à l’usage personnel de son créateur, documents ou illustrations qui, s’ils sont imprimés, le sont sur une imprimante personnelle en étant pas trop exigeant sur la finesse et le rendu coloré.

Pour le reste, il vaut mieux se tourner vers des vrais outils comme la Creation Suite d’Adobe, les logiciels Serif Affinity – Serif, qui, comme écrit plus haut, est désormais propriété de Canva –, le trio open source Inkscape, Gimp, Scribus ou d’autres comme Krita.

Microsoft Publisher, même s’il est presque moins pire, n’est pas meilleur…

Libre Office a ses limites… mais a l’avantage sur Canva et Microsoft Publisher de produire des fichiers PDF très propres.

Bien évidemment, ces logiciels doivent être installés sur un poste informatique, ne sont pas fournis avec un nombre de modèles quasi infini et une multitude de polices de caractères et demandent du temps pour être maîtrisés… mais le risque de retrouver « sa » création réutilisée par quelqu’un d’autre pour tout autre chose est nul alors qu’avec Canva…

 

Edit du 10 janvier

Il n’y a pas que nous qui n’aimons pas Canva : les multiples éléments invisibles qui encombrent les fichiers PDF générés posent aussi des problèmes aux logiciels d’analyse de curriculum vitae utilisés par certains services de ressources humaines… au point qu’il est aujourd’hui recommandé de ne plus utiliser les modèles de CV proposés par Canva, de faire des choses plus simples, sans fioritures… dans des outils bureautique classiques.

La prise de rendez-vous fait peau neuve…

Les divers modules de notre site internet sont mis à jour régulièrement…

Ces mises à jour apportent  souvent des améliorations de sécurité et de stabilité, parfois des corrections de bogues et, plus rarement, de nouvelles fonctionnalités, nouvelles fonctionnalités réelles mais invisibles aux yeux de celui ou celle qui visite notre site.

Dans sa dernière mise à jour, le module qui gère la prise de nos rendez-vous en ligne à reçu une nouvelle interface utilisateur… et des choses qui n’étaient pas paramétrables le sont devenu.

Nous venons de procéder à la mise en place et au paramétrage de la nouvelle interface et avons opté pour une interface utilisateur aussi proche que possible de l’ancienne.

Ce qui est le plus visible ? Un certain de nombre de « scories de traduction » ont disparu… et ce que voit e visiteur du site, les courriels qu’il reçoit s’il prend rendez-vous en ligne, ce que nous voyons est maintenant dans un français correct et dans un format compréhensible.

 

Edit du 16 décembre

Nouvelle mise à jour, nouvelle fonctionnalité…

Nous l’attendions depuis longtemps, très longtemps… la mise à jour de ce matin apporte enfin la possibilité de prendre rendez-vous avec seulement quelques heures de délai.

Nous avons fixé, arbitrairement, ce délai à 4 h… et l’expérience montera si cette durée est adaptée à notre activité.

Mises à jour…

A un rythme un peu forcé, nous avons procédé ce week-end à la mise à jour de plusieurs pages de notre site :

    • correction du bug détecté vendredi sur les calculateurs de prix pour les impressions numériques laser ;
    • ajout des Crownboard Prestige blanc et Crownboard Craft blanc pour les chevalets des calendriers et albums et dos des calendriers à accrocher.

D’autres mises à jour sont prévues prochainement.

Fallait bien qu’ça arrive…

WordPress, qui propulse nos sites, a reçu une grosse mis a jour il y a une dizaine de jours et, depuis, les différents modules que nous utilisons sont, à leur tour, mis à jour à un rythme soutenu.

Ce n’est pas souvent que ça arrive… mais on ne peut pas dire que ça n’arrive jamais : un des modules utilisés par la boutique a provoqué un plantage en règle de la boutique après la mise à jour d’aujourd’hui…

Le module a été identifié et désactivé jusqu’à ce que l’éditeur du module corrige le problème… et, vu sa réactivité, la correction devrait arriver vite.

Bien sûr, ça a des conséquences, mais il est possible de contourner le problème.

 

Edit du 22 novembre

Le module en question a été, comme prévu, mis à jour ce matin pour « corriger une erreur critique ».

Il a été réactivé, testé et la boutique fonctionne à nouveau normalement.

Une dure réalité…

Mi-septembre, France 5 diffusait un reportage très intéressant sur l’utilisation des cartons et sacs en papier. Pendant 52 minutes, Hugo Clément y découvre une dure réalité : la France exporte une partie de ses déchets de papier à l’autre bout du monde pour y être recyclés, une bonne part des emballages en papier sont réalisés à partir de pâte vierge et non de papier recyclé, les gobelets en cartons contiennent du plastique, l’industrie papetière est une industrie lourde polluante, les labels soit disant écologiques ne le sont pas tant que ça…

Pour qui s’intéresse au papier et à sa fabrication, ces révélations n’en sont pas vraiment… ce qui n’enlève rien à la qualité du reportage.

On l’oublie un peu vite, le papier n’est pas, comme le verre ou l’acier, recyclable à l’infini : le recyclage a pour effet de raccourcir les fibres de cellulose qui deviennent, après seulement 4 ou 5 cycles, trop courtes et finissent inexorablement dans les stations d’épuration des papeteries… et du papier, ce n’est pas seulement des fibres de cellulose… l’encre, les produits utilisés pour les enductions finissent eux aussi dans les eaux usées… et la consommation d’eau et d’énergie, même si elle est moindre pour le papier recyclé, est significative.

Sans compter que les choix politiques faits pendant de trop nombreuses années ont d’abord eu pour conséquence de limiter la capacité française de recyclage, le nombre de sites et le type de production… et de mettre sur la route papiers à recycler et papiers recyclés fabriqués à l’étranger.

Les questions environnementales liées au cycle de vie du papier nous concernent, nous aimons le papier recyclé…

Depuis 18 mois, nous proposons le papier Nautilus Classic, fabriqué en Autriche par Mondi, en 250 g suivi en fin d’année dernière par le 300 g. Nous venons de rentrer un tout petit stock de 80 g, 120 g et 160 g, ces papiers sont disponibles en commande spéciale permanente. Le Nautilus répond au cahier des charges ISO 9706 pour la conservation des papiers, ce qui est exceptionnel pour un papier recyclé et montre le savoir faire de Mondi en la matière – en clair, ça veut dire que le papier contient suffisamment de fibres longues pour avoir la résistance requise par la norme.

Comme ça ne suffisait pas, nous venons également de rentrer une des versions 250 g du papier Remake fabriqué en Italie par Favini. Ce papier est composé à 25 % de fibres de cuir issues de déchets de maroquinerie, 40 % de fibres de cellulose recyclées et 45 % de pâte vierge certifiée FSC, avec toutes les réserves que l’on peut mettre sur cette certification.

Le documentaire de France 5 est visible ici jusqu’au 23 mars.

Du papier, encore du papier…

Plusieurs nouveaux papiers pour l’impression numérique laser et la réalisation de couvertures et chevalets pour calendriers sont en chemin :

    • les Inapa Creation Vergé blanc antique et blanc neige en 210 g pour proposer un papier vergé moins épais que l’Ambassador Laid Extra blanc 300 g ;
    • les Peau d’âne Lilas et Vert clair en 250 g complètent des 4 coloris que nous proposons déjà ;
    • les Nautilus Classic blanc en 80 g, 120 g et 160 g pour les travaux sur papier recyclé qui demandent un papier plus léger / moins épais que les 250 g et 300 g  ;
    • le Favini Remake Sand en 250 g fabriqué avec des résidus de cuir et de fibres recyclés pour la réalisation de cartes… la gamme Remake compte 5 coloris – dont un noir et un marron foncé – et est disponible chez notre fournisseur également en 120 g et en 380 g ;
    • les Stardream Blanc quartz et Ivoire en 285 g sont des papiers métallisés dans le même esprit que le Curious Metallics ;
    • les Kraftpack New brun naturel en 258 g, 302 g et 340 g sont une alternative économique, plus légère et plus rigide, au Kraft Canson pour la réalisation des chevalets pour calendriers ;
    • les Crowboard Prestige blanc en 340 g et Craft blanc en 345 g sont des papiers destinés à la réalisation de chevalet. Ces papiers sont, à grammage identique, plus épais et plus rigide que la Carte satin blanc que nous proposons actuellement, la version Craft est bicolore, une face blanche, une face kraft.

Ces papiers font partie des papiers que nous proposons en commande spéciale permanente – stocks limités, prix révisables sans préavis… –, la mise à jours de notre site internet et la production d’échantillons sera faite dans la semaine.

 

Edit du 18 octobre

La production des échantillons, les essais d’impression et les mesures sont en cours…

Contrairement à l’Ambassador Laid, les papiers Inapa Vergé ont une structure peu marquée ; le Favini Remake a une structure et un touché très agréable ; les Stardream sont superbes, différents et moins épais que les Curious Metallics… et tous les papiers donnent de très bons résultats à l’impression.

Nouveaux papiers en approche

Nous l’avions annoncé il y a un moment, nous avons dû différer son achat… le papier Fuji Fine art mat 230 g pour les tirages petits formats et épreuves a été livré ce matin. C’est, comme nous l’avions indiqué, un papier à base fibre, non marqué au dos.

Nous avons fait le choix de n’approvisionner ce papier, que Fuji n’importait plus en France, qu’en 20,3 cm de large – notre fournisseur le propose également en 15,2 cm de large.

La production des échantillons et la mise à jour du site va prendre un peu de temps.

Plusieurs autres papiers destinés à l’impression numérique laser et à la réalisation de couvertures et chevalets sont en approche, nous y reviendrons prochainement.

 

Edit du 9 octobre

Nous avons mesuré la densité maximale du papier Fuji Fine art mat : 1,45…

C’est bien moins que les papiers brillant et lustré du même Fuji, mais un poil mieux que le Mediajet Litho Archiv Matt. Le papier est très blanc, un peu froid, et l’impression parait aussi noir qu’avec l’Hahnemülhe UltraSmooth dont la Dmax est de 1,68 avec les encres pigmentaires Epson UltraChrome Pro 12.

De la tenue des impressions à la lumière

La durée de vie des impressions est un sujet auquel nous accordons une grande importance et auquel nous avons déjà consacré quelques billets de blog.

Pour les impressions photo et fine-art, le Wilhelm Imaging Research procède à des tests dont il rend public les résultats et dont nous nous sommes fait, à de multiples reprise, l’écho. Certains tests datent un peu, les supports d’impression des fabricants tiers, comme Canson et Hahnemülhe, ne sont pas systématiquement mesurés, mais les tests du WIR ont le mérite d’exister.

Nous ne faisons pas que de l’impression photo… il nous arrive de concevoir, pour nos clients, des flyers, des affiches, des cartes de visite et d’autres documents qui sont imprimés, en fonction des formats, quantités, supports, finitions, délais et prix, sur nos équipements, le plus souvent, et parfois chez l’un ou l’autre de nos prestataires.

Il y a quelques temps, nous avons eu la surprise de voir un de nos récents travail fortement dégradé par la lumière solaire après seulement 5 semaines d’affichage derrière une vitre. Ce travail avait été imprimé par un de nos fournisseurs que nous avons, bien évidemment, contacté… sans réponse satisfaisante sur la résistance à la lumière de ses impressions de sa part, nous avons cherché, par nous même, à en savoir plus plus les normes d’évaluation de la tenue à la lumière des encres et travaux d’imprimerie.

La (les) norme(s) utilisée(s) pour mesurer la tenue à la lumière des encres pour impressions « traditionnelles » – offset, typographie, héliographie, sérigraphie  et autres – sont les normes AFNOR NF Q 64.002 et ISO 105-B02 qui sont des normes destinées à la mesure de la tenue à la lumière des encres… pour textile – l’encre est appliqué sur de la laine –. La solidité de l’encre à la lumière est indiquée par un chiffre de 1 à 8, les encres dont l’indice de solidité est le plus élevé ayant une meilleure résistance.

Une encre à l’indice de solidité de 1 supporte un à deux jours de lumière solaire directe, une d’indice de solidité 8 au moins 2 ans soit plus de 100 ans dans des conditions « normales ».

Nous venons de retirer de nos fenêtres les affichettes Beegift qui avaient été posées en décembre 2021, ces affichettes avaient été imprimées sur papier Novatech Digital Satin 170 g sur notre imprimante Xerox dont le toner, d’origine Fuji-Xerox, est loin d’être ce que nous avons de mieux en matière de résistance à la lumière – le noir, ça va, les couleurs, c’est autre chose –. Ces affichettes semblaient ne pas avoir trop bougé… et, comme il nous restait une affichette en réserve conservée presque « comme il faut », nous avons procédé à des mesures. Après presque 3 ans, le papier a jauni – ΔE de 1, la densité a augmenté de 2 points en vert et bleu sous status A… soit tout juste perceptible–, les couleurs sont passées – perte en densité de 8  à 20 %, perte de saturation sur le jaune et le vert de 15 % et ΔE de 5 à 15 % suivant les couleurs –, mais bien moins que le travail exposé par notre client pendant seulement 5 semaines – et l’impression a continué à se dégrader depuis –.

Conclusion provisoire : nous ne prendrons pas le risque de confier au fournisseur qui a fait le travail cité plus haut de nouveaux travaux pouvant rester « longtemps » exposé à la lumière solaire directe – 5 semaines, c’est bien moins que la durée d’affichage minimal d’une affiche pour une exposition qui durerait un mois… –, mais rien ne dit que nos autres fournisseurs qui seraient en mesure de faire ce type de travail puissent nous fournir des dotées techniques fiables sur la tenue de leurs impressions sur papier à la lumière – et, non, on ne va pas faire des affiches sur vinyle laminé anti UV parce que l’encre utilisée pour l’impression a aujourd’hui une tenue à la lumière très inférieure à ce qu’elle était il y a encore quelques années.

A suivre…

Nous étions 15000…

Nous étions 15000 commerçants et artisans, et un certain nombre de collectivités et d’entreprises, à avoir adhéré au projet de Beegift : un système de chèques cadeau, valable dans toute la France, chez des commerçants et artisans locaux.

Nous étions peu nombreux en Haute-Saône, la CCI ayant fait un autre choix, mais il était très facile d’utiliser les chèques cadeaux Beegift dans les départements voisins.

Nous espérons que celles et ceux qui avaient acheté des chèques cadeaux en ont été mieux informés que nous : la société Beegift a été mise en liquidation mi-juin et les commerçants et artisans qui avaient adhéré à ce réseau ne peuvent plus accepter ces chèques cadeau.

Vous avez encore un / des chèques cadeau Beegift que vous n’avez pas pu utiliser ? Ne les jetez pas (encore), une solution est recherchée actuellement par des partenaires de Beegift pour que les chèques cadeau encore en circulation puissent être utilisés. Nous ignorons si nous pourrons ou non les accepter à nouveau – nous n’avons pas été informé des difficultés de Beegift et il est probable que nous ne sommes pas les seuls – mais, bien évidemment, si c’est possible, nous le ferons.