Il faut suivre le mouvement…

Avant, c’était simple : les impressions grand format se vendaient, en gros, en fonction du coût matière soit en tenant compte de la surface du tirage et du papier utilisé – papier dont le prix varie d’un facteur 1 à 10 pour les papiers photo et fine art que nous proposons… et les papiers photo les plus chers du marché ne pas (encore) à notre catalogue.

Pour faire passer les fortes hausses des prix du papier de 2022 et 2023, certains de nos confrères ont « simplifié » leur grille tarifaire : les tirages ne sont plus vraiment facturés en fonction de leur surface – les petits formats sont facturés, en proportion, plus cher que les grands – et les prix du papier se retrouvent moins dans le prix des tirages… C’est intéressant pour les adeptes des grands formats sur papier cher, ceux qui préfèrent des formats plus petits sur des papiers abordables payent le manque à gagner. Continuer la lecture de « Il faut suivre le mouvement… »

Du papier photo classique…

Le 19 août 1839, en publiant le détail de l’invention du daguerréotype, la France faisait don de la photographie au monde…

Pas de papier dans l’invention de Louis Daguerre et Nicéphore Niepce : l’image, unique, était sur une plaque de cuivre argentée et polie… Les procédés photographiques mis au point à la même époque par Hippolyte Bayard et William Fox Talbot donnent eux des images sur papier.

Au milieu du XIXe siècle, l’industrie papetière naissante est en pleine mutation : les fibres issues de la récupération de chiffons cèdent petit à petit la place aux fibres de bois pour produire en quantité un papier moins cher. Les premiers photographes, qui font un usage détourné des papiers de l’époque, ne voient pas d’un bon œil ce progrès et préfèrent les productions traditionnelles : Talbot utilise les papiers des moulins de J. Whatman Turkey en Angleterre, Gustave Le Gray préconise les papiers Canson d’Annonay ou Lacroix d’Angoulême… Continuer la lecture de « Du papier photo classique… »