Jusqu’à la fin de l’année, des travaux vont avoir lieu sur le réseau d’eau et d’assainissement de la rue où est situé notre atelier.
En conséquence, l’accès aux parkings à proximité de nos locaux sera perturbé – la rue de l’abattoir sera interdite à la circulation de 7 h 30 à 17 h du 23 octobre au 31 décembre – et des déviations seront mises en place en fonction de l’avancée des travaux.
Edit du 22 novembre
Mise à jour du plan en fonction de l’avancée des travaux (et de la mise en place de zones de stockage des matériaux).
Les travaux sont maintenant à hauteur de nos locaux, la rue de l’abattoir est barrée coté place de l’église, une partie du parking le plus proche est occupée par des engins, matériels et matériaux utilisés sur le chantier…
Échantillons de nouveaux papiers à venir chez Inpixya
C’est un sujet que nous avons déjà abordé : avec la disparition d’Arjowiggings Scotland il y a plus d’un an, l’offre de papier de papiers de création adaptés à notre activité en a pris un coup…
En cherchant un papier spécifique pour un de nos clients, nous avons trouvé ce que nous cherchions depuis un bon moment : un papier vergé, blanc, épais et compatible impression numérique – les papiers Conqueror Laid ne sont disponibles pour l’impression numérique que dans des grammages ne dépassant pas 220 g/m², ce qui est un peu juste –. Pour le format, c’est pas vraiment ça – il faudra recouper le papier et ça générera de grosses pertes – mais on fera avec… Le conditionnement est, lui, presque parfait pour notre activité et le prix raisonnable…
Le papier recherché pour notre client, papier qui n’est pas donné comme compatible impression numérique laser par son fabriquant, fait le job, et même plutôt bien.
Nous avions vu passer un papier qui nous semblait intéressant : fait à partir de cellulose vierge et d’herbe provenant de champs et prairies non cultivés, non teinté – ce qui fait que ça teinte peut varier sensiblement d’un lot de fabrication à un autre – mais avec des inclusions, franc-comtois – il vient de la Papeterie de Mandeure –, il n’avait qu’un défaut : notre fournisseur habituel ne l’a pas à son catalogue et la ramette de papier va devoir faire un long chemin pour nous parvenir – pourtant, Mandeure n’est qu’à 80 km de Saint Loup –. Il sera probablement de la commande à venir.
A quoi ces papiers ressemblent ? Nous avons déjà montré les échantillons à des clients qui sont passé à notre atelier. Les tests d’impression ont été faits aujourd’hui et le client pour lequel nous avons fait les recherches en aura la primeur. Un visuel sera mis en ligne d’ici quelques jours… pour les vrais échantillons, il faudra attendre que nous ayons les papiers en stock.
Quand les aurons-nous en stock ? Dès que nous aurons des clients intéressés…
Edit du 26 octobre
Une photo des échantillons illustre maintenant le billet de blog.
Dans le sens des aiguilles d’une montre : Prairie en 300 g et 250 g – la variabilité de la teinte entre 2 lots est bien visible, rien de dit que les papiers que nous aurons en stock seront aussi différents –, Ambassador Laid 300 g, Gmund Brasilia Dust 250 g et Gmund Brasilia Powder 250 g – ces papiers ont un recto et un verso et sont plutôt destinés à l’impression en relief… en impression numérique laser, la structure du papier donne un effet intéressant.
Est-ce notre coté corporatiste ? Est-ce que les informations que nous lisons, que nous regardons, que nous écoutons, sont filtrées sur nos centres supposés d’intérêts ? Est-ce qu’il y a un vrai problème de société ? Est-ce l’effet Salon de la photo ? Est-ce que les (photo) journalistes craignant pour l’évolution de leur(s) métier(s) en font plus que de raison ? Le fait est que l’intelligence artificielle générative, qu’elle produise du texte ou des images, est au cœur des débats du moment – elle est LE sujet des 4e Assises de la photographie qui se tiennent en ce moment et a été ce vendredi à l’ordre du jour de l’émission Le meilleur des mondes de France Culture.
Nous avons plusieurs travaux en cours pour lesquels nous avions besoin d’images “qui n’existent pas”… Rien d’intéressant et d’adapté dans les banques d’images, nous nous sommes donc tourné, pour voir et sans conviction, vers Firefly et DALL·E. Pour faire court, et c’est la position exprimée par Pierre Ciot, photographe et président de la SAIF (société des auteurs des arts visuels et de l’image fixe), pendant l’émission de France Culture : « Ça ne sert à rien ! »
C’est même pire que ça : les images produites sont générées à partir d’images volées – Thierry Tuot, conseiller d’Etat, utilise le terme ‘piller’ dans l’émission de vendredi – sur le net – avec la bénédiction de nos élus – dans les catalogues des grandes agences photographiques, des banques d’images et autres. Faut-il, dans ces conditions, être surpris que les images ainsi crées soient aussi peu intéressantes ? Il manque à ces images l’essentiel : l’esprit humain et sa créativité !
Dans notre flux de travail, nous ne le cachons pas, nous utilisons aussi des outils qui font appel à ce que le marketing appelle “intelligence artificielle” : même s’il existe d’autres techniques pour faire en moins bien, les outils de Topaz Labs nous permettent de rendre utilisables pour l’impression des images qui ne le seraient pas en rattrapant le flou et le bruit, en gonflant les images trop petites, etc ; Photoshop permet aujourd’hui de faire des retouches qui seraient compliquées voire impossibles sans IA générative et Neural filters ; DxO PhotoLab rattrape le manque de dynamique des images faites avec un smartphone – DxO ne communique pas sur l’IA mais fait appel aux réseaux neuronaux – … mais ces logiciels ont leurs limites et ne font pas de miracles. Parfois, trop souvent vu coté client, ça ne marche pas et la réponse est sans appel : ce n’est pas possible…
Bien sûr, ces outils ont un coût et ce n’est pas parce que “ça se fait tout seul” – ou presque – que c’est gratuit, au contraire.
Microsoft – qui finance Open AI – a intégré ChatGPT-4 à Bing Chat et DALL·E 3 à Bing Image Creator, son moteur de recherche ; Craiyon – la version libre de Midjourney – est en accès gratuit ; Firefly est intégré aux abonnements d’Adobe ; Canva s’est mis lui aussi à la génération d’images à partir de texte… Parce qu’il est probable que les générateurs d’images, gratuits ou pas, fassent du sur-mesure tout comme les moteurs de recherche affichent les liens en fonctions des requêtes précédentes de l’utilisateur – « si c’est gratuit, c’est que la marchandise, c’est vous… » –, que 2 générations d’images à partir du même prompt donnent des résultats différents, que les indispensables choix ne peuvent être faits que par celui qui rédige le(s) prompt(s), générer des images à la demande à partir du prompt d’un client est autant dans notre modèle économique que de vendre une page de recherche de Google, Bing, DuckDuckGo, Qwant ou autre. Non, nous ne faisons pas et nous ne ferons pas !
Le visuel qui illustre cet article a été généré par DALL·E 3 à partir de Microsoft Bing. La requête était « chat tigré en habit de cosmonaute flottant dans l’espace devant la voie lactée». Il est clair que quand Le Chat – plutôt la chatte – porte le nom de la déesse de la chasse et de la faune sauvage, faut assumer… mais d’ici qu’Artémis se pose sur la Lune, il faudra encore attendre un peu…
Edit du 9 octobre
Deux articles qui apportent un regard complémentaire :
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